mardi

Élection aux Etats-Unis. Le mythe de Charybde et de Scylla en action.


«Un souriceau tout jeune, et qui n’avait rien vu, (…) Voici comme il conta l’aventure à sa mère. J’avais franchi les monts qui bornent cet État Lorsque deux animaux m’ont arrêté les yeux; L’un doux, bénin et gracieux, Et l’autre turbulent et plein d’inquiétude. Il a la voix perçante et rude; Sur la tête un morceau de chair, un animal venu de l’Amérique. Sans lui j’aurais fait connaissance Avec cet Animal qui m’a semblé si doux. Une humble contenance, Un modeste regard, et pourtant l’oeil luisant Mon fils, dit la souris, ce doucet (5) est un Chat, Qui sous son minois hypocrite, Contre toute ta parenté(…) L’autre animal tout au contraire Bien éloigné de nous malfaire, Servira quelque jour peut-être à nos repas. (…) Quant au chat, c’est sur nous qu’il fonde sa cuisine Garde-toi, tant que tu vivras, de juger des gens sur la mine». Jean de la Fontaine (Le cochet, le chat et le souriceau). Cette fable nous incite à plus nous méfier de Clinton que de Trump. Nous avons été de grands naïfs et nous avons été trahis par Obama que l’on avait paré de toutes les vertus, notamment après son discours du Caire. S’agissant de ses promesses, aucune n’a été tenue. Il est vrai que, comme l’écrivait le président français Jacques Chirac : « les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Ce fut exactement le contraire qui s’est passé. Un prix Nobel de la paix pour avoir rendu le monde encore plus tragique. Ce qui fait que nous sommes avertis à propos de cette élection américaine qui quoiqu’on dise intéresse à des degrés divers tout le monde. On connait l’affection de Hillary Clinton pour le pouvoir et pour toutes les méthodes à même d’y parvenir, en s’adossant à deux piliers de la politique américaine qui font et qui défont les présidents : l’Aipac et Wall Street, en gros l’influence des oligarques et l’invulnérabilité d’Israël qui doit toujours garder des longueurs d’avance sur les pays du Moyen Orient. Mais l’autre, Donald Trump c’est un self made man, mais cependant un illustre inconnu dans le monde de la politique. On a vu Trump se battre comme un beau diable contre l’establishment, mais tel que les médias l’ont présenté en le diabolisant il n’avait aucune chance, les sondages main stream martelaient qu’Hillary Clinton allait l’emporter haut la main. Nous allons dans ce qui suit décrire globalement les deux projets de gouvernement véhiculés par les deux challengers . Election américaine : ce que disent Trump et Clinton sur l’économie Cette contribution du journal Le Monde qui affiche clairement son parti pris pour Hillary Clinton donne, cependant, les grandes lignes des politiques proposées par les deux candidats Le Monde nous apprend que : « Le G20 Finances vient de mettre en garde contre les risques et les « incertitudes » créés par la montée des populismes dans certains pays occidentaux, sans nommer directement le candidat américain Donald Trump. Il y a quelques jours, Il en rajoute en appelant à la rescousse Christine Lagarde, la directrice générale du FMI, qui : « a affirmé que le protectionnisme constituait « une faute économique flagrante ». « Donald Trump claironne qu’il veut rétablir des droits de douane et tire à vue sur le libre-échange. Hillary Clinton a fini par prendre position contre le traité de libre-échange Partenariat Trans-Pacifique (TPP), signé par les Etats-Unis et onze pays d’Asie-Pacifique ». (1) S’agissant des impôts Hillary Clinton a promis de ne pas augmenter les impôts pour les classes moyennes. Elle se propose en revanche de « réformer la réglementation fiscale pour que les plus riches paient leur part ». Donald Trump défend de longue date une baisse massive centrée sur les classes moyennes. Il propose de ramener le nombre de tranches d’impositions de sept à trois avec des taux de 12 %, 25 % et 33 % pour la tranche la plus élevée. Hillary Clinton propose de porter le salaire minimum horaire à 12 dollars, avec des pointes à 15 dollars dans certaines zones. Donald Trump est opposé au salaire minimum au niveau fédéral mais s’est dit désormais favorable à « une hausse d’une certaine ampleur », même s’il veut en laisser la responsabilité aux Etats ».(1) S’agissant du commerce international Hillary Clinton se montre plus critique sur l’ accord partenariat transpacifique (TTP), conclu en 2015 par Barack Obama avec onze pays du pourtour pacifique (…) Hillary Clinton se prononce contre, le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) négocié avec l’Union européenne jugeant l’accord insuffisamment protecteur pour l’économie américaine. Elle rejoint Donald Trump qui a déclaré qu’il se retirerait du TPP. qu’il a comparé l’accord à « un viol de notre pays » Il souhaite renégocier l’Alena. C’est principalement le Mexique, où de nombreuses usines américaines ont été délocalisées, qui est visé par le républicain ».(1) S’agissant des relations avec la Chine Hillary Clinton s’oppose à ce que la deuxième puissance économique mondiale se voie attribuer le statut d’économie de marché. Pour Donald Trump : la Chine « est responsable de près de la moitié de notre déficit commercial », répète le candidat. Il s’est dit prêt à accuser officiellement Pékin de manipulation des taux de change et à imposer des droits compensatoires sur les produits « made in China » pour rééquilibrer les échanges commerciaux entre les deux premières puissances économiques de la planète »(1). Hillary Clinton propose des incitations fiscales pour les investissements dans les zones touchées par la désindustrialisation et pour les entreprises qui relocalisent des emplois aux Etats-Unis. Donald Trump veut faire respecter les accords commerciaux et augmenter les droits de douane pour reconstruire l’industrie manufacturière américaine. Hillary Clinton prône un plan de reconstruction et remise en état des infrastructures, avec un investissement de 275 milliards de dollars sur cinq ans. Donald Trump : il a proposé de doubler la mise sur ce que propose Hillary Clinton, mais sans entrer dans les détails ». (1) Enfin s’agissant de l’Energie, Hillary Clinton veut développer les énergies propres et réduire la consommation de pétrole d’un tiers en dix ans. Elle soutient la fracturation hydraulique, mais entourée de précautions Si Trump est élu, il va suivre la politique de Bush qui a refusé de ratifier le protocole de Kyoto, Donald Trump est partisan de la déréglementation et promet de dynamiser le secteur des énergies fossiles ». ce qui veut dire que l’accorde de Paris va battre de l’aile car on peut être sûr que si cela devait arriver la Chine ne se sentira pas tenue d’obtempérer…Bienvenue dans le chaos planétaire.. Les grandes lignes de la politique étrangère de Clinton et Trump Ce qui intéresse les citoyens de la planète c’est aussi comment les deux challengers s’adresseront au Monde: «Contrairement à Donald Trump, lit-on sur le texte suivant, Hillary Clinton reste favorable à une présence très marquée des États-Unis sur la scène… Elle prône une présence américaine solide dans le monde, face à un Donald Trump aux tendances isolationnistes. (…) Ainsi, Hillary Clinton reste favorable à une présence, et à une responsabilité, très marquée des États-Unis dans le monde. Elle-même s’est beaucoup impliquée dans différentes crises, notamment au Moyen-Orient, lorsqu’elle a été secrétaire d’État, notamment en Libye. (…) Selon Barthélémy Courmont. «On parlait à l’époque des États-Unis comme le «gendarme du monde», Mme Clinton estime que c’est là «le rôle presque messianique des États-Unis», estime l’expert. Il n’est pas anodin qu’on voit paraître à ses côtés des personnalités comme Madeleine Albright, qui fut secrétaire d’État de Bill Clinton lors de son second mandat.» (2) Donald Trump, par contre, chercherait à remettre en question des alliances traditionnelles des États-Unis dans le monde, mais surtout au Moyen-Orient, notamment celle qui unit Washington à Riyadh, Le slogan de Donald Trump, «make America great again» («Nous rendrons sa grandeur à l’Amérique»), «Le slogan de Trump ne fait pas seulement référence à l’industrie américaine et à son appauvrissement, mais à la place de l’Amérique sur la scène internationale», estime la journaliste. Moins que de l’isolationnisme pur et dur, ce serait plutôt une forme de retrait que cherche le candidat républicain, avec la possibilité de choisir «à la carte» les conflits dans lesquels s’engager, sans pour autant s’y engouffrer tête première. Seul le dossier israélo-palestinien constitue le seul point sur lequel les deux candidats se rejoignent d’une manière ou d’une autre «Il considère que l’Europe orientale est une zone bordélique – a mess en anglais-. Il affirme que l’Etat islamique a été créé par Barack Obama. Il aimerait que le Japon devienne une puissance nucléaire. Donald Trump, pour qui la Crimée est russe, ne se porterait pas automatiquement au secours des pays Baltes s’ils étaient envahis.» (2) Les connections du tandem Obama-Clinton avec les Frères musulmans On n’aurait pas pensé que les relations avec les Frères musulmans étaient aussi fortes avec l’administration Obama comme nous le lisons: «Dans un premier temps, le FBI a observé que le serveur privé n’avait pas la sécurisation du serveur du département d’État. Mme Clinton n’avait donc commis qu’une faute de sécurité. Dans un second temps, le FBI a saisi l’ordinateur de l’ancien membre du Congrès, Anthony Weiner. Celui-ci est l’ancien époux d’Huma Abedin, directrice de cabinet d’Hillary. Des e-mails provenant de la secrétaire d’État y ont été retrouvés. Anthony Weiner est un homme politique juif, très proche des Clinton, (…) Huma Abedin se sépara officiellement de lui durant cette tourmente, mais en réalité ne le quitta pas. Huma Abedin est une Etats-Unienne ayant été élevée en Arabie saoudite. Son père dirige une revue académique -dont elle fut durant des années la secrétaire de rédaction- qui reproduit régulièrement l’avis des Frères musulmans ». (3) « Sa mère préside l’association saoudienne des femmes membres de la Confrérie et travaillait avec l’épouse du président égyptien Mohamed Morsi. Son frère Hassan travaille pour le compte du cheikh Yusuf al-Qaradawi, le prêcheur des Frères et conseiller spirituel d’Al-Jazeera, c’est aussi le prédicateur Qaradawi qui prône les attentats kamikazes dans le monde entier. Madame Abedin n’est pas la seule membre de l’administration Obama liée à la confrérie. Le demi-frère du président, Abon’go Malik Obama, est le trésorier de l’OEuvre missionnaire des Frères au Soudan et président de la Fondation Barack H. Obama. En avril 2009, deux mois avant son discours du Caire, le président Obama avait secrètement reçu une délégation de la confrérie dans le Bureau ovale. (…) Il se trouve que dans l’équipe de son challenger Donald Trump, on compte le général Michael T. Flynn qui tenta de s’opposer à la création du Califat par la Maison-Blanche et démissionna de la direction de la Defense Intelligence Agency(Agence de Renseignement militaire) pour marquer sa réprobation)». (3) Le coup de tonnerre puis une éclaircie pour Clinton On pensait que l’élection était pliée. Un coup de tonnerre! Tout part bien sûr de «l’affaire des e-mails» d’Hillary Clinton. (…) on a appris qu’en 2009, Hillary Clinton devenant Secrétaire d’État, elle met en place une messagerie privée parallèle à son officielle, sur laquelle transiteront ses affaires ayant trait à la diplomatie américaine. Ceci est en parfaite violation du Federal Records Act imposant l’archivage des communications officielles des élus et hauts fonctionnaires pour leurs activités de mandat. Découverte par hasard, cette messagerie fera l’objet d’une enquête par le FBI. Cependant, plus de 30.000 e-mails manquèrent à l’appel. Malgré ce trou béant, et malgré la présence d’e-mails pourtant classifiés sur ce serveur, le FBI décida de clore l’enquête, à la stupéfaction générale. Malheureusement, il semble bien qu’une copie de ces e-mails ait persisté, et soit tombée dans les mains de Wikileaks qui s’est fait un plaisir de les mettre à disposition du public, morceau par morceau. Depuis, les révélations ne cessent de s’empiler d’autant que, parallèlement (4) «Dans ces e-mails démocrates, on découvre que tout fut mis en place pour qu’Hillary Clinton soit désignée vainqueur de la primaire avant Bernie Sanders, Ces révélations coûtèrent sa place à Debbie Wasserman Schultz, la présidente du DNC. Et ces e-mails montrent sans la moindre ambiguïté qu’Hillary Clinton savait pertinemment qu’elle violait la loi en utilisant un serveur privé pour sa correspondance officielle, De façon pire encore, il est maintenant admis qu’Huma Abedin, l’assistante personnelle d’Hillary Clinton et directrice adjointe de sa campagne, manipulait fréquemment ces e-mails pourtant classifiés alors qu’elle n’a pas elle-même l’autorisation de le faire. (…) Comme bonus, ces e-mails prouvent à leur tour qu’Hillary Clinton a reçu par avance les questions des débats avec Bernie Sanders organisés dans le cadre des élections, ce qui là encore est un formidable camouflet à l’équité et vient, de surcroît, corroborer les accusations de trucage de Trump.» (4) Bref, l’avalanche de révélations s’annonce de plus en plus délicate à étouffer de la part du camp Clinton. Alors que la campagne était sur des rails, que la candidate démocrate semblait se diriger tout droit vers une élection facile adoubée tant par les médias que par la finance, l’industrie et les intellectuels, WikiLeaks a fait dérailler le train en montrant que la candidate démocrate est l’escroc entouré de crapules que ses adversaires désignaient comme tel.»(4) L’échec de la démocratie: comment les oligarques planifient de voler l’élection Paul Craig Roberts ancien ministre de l’Administration Carter nous décrit son amertume devant le maillage de l’oligarchie qui fait et défait les présidents et qui se trouve en face d’un os, Trump, qui n’est pas docile: «Je suis maintenant convaincu que l’oligarchie qui gouverne l’Amérique a l’intention de voler l’élection présidentielle. (…) Mais ils ne sont pas propriétaires de Trump. (…) Une personne qui parle comme ceci n’est pas cajolée par les oligarques. Wall Street et les méga-banques trop grandes pour faire faillite et la Réserve fédérale, un organisme fédéral qui a préféré sauver cinq banques plutôt que des millions de propriétaires américains en difficulté.(…) Le complexe militaro-industriel qui a dépensé des milliards de l’argent des contribuables pendant quinze ans de guerres gratuites entièrement fondées sur des mensonges pour les enrichir eux-mêmes et garder leur pouvoir.» (5) Il nous informe de leur visée: «Les néo-conservateurs dont l’idéologie folle d’une hégémonie mondiale américaine enfonce le peuple américain dans un conflit militaire avec la Russie et la Chine. (…) L’agro-business (Monsanto & Cie), les sociétés qui empoisonnent le sol, l’eau, les océans et notre nourriture avec leurs OGM, herbicides, pesticides et engrais chimiques, tout en tuant les abeilles qui pollinisent les cultures. Les industries extractives autour des énergies fossiles, utilisant les mines, la fracturation hydraulique et la déforestation, qui maximisent leurs profits en détruisant l’environnement et l’approvisionnement en eau. Le lobby israélien qui contrôle la politique américaine au Moyen-Orient et a commis un génocide contre les Palestiniens tout comme les États-Unis ont commis un génocide contre les Américains indigènes. Israël utilise les États-Unis pour éliminer les pays souverains qui se dressent sur son chemin. (…) Selon les presstitués, Hillary a gagné l’élection avant le vote. Hillary a été déclarée gagnante avec 93% de chance. (…) ils ont tout fait pour convaincre non seulement les Américains, mais aussi le monde, que Donald Trump est un candidat tellement inacceptable qu’il a perdu l’élection avant le vote.. (…) C’est un échec total. La démocratie, qui était l’espoir du monde, a totalement échoué aux États-Unis d’Amérique.»(5) Une grande révolution silencieuse pour barrer la route à Clinton Apparemment les charges contre Madame Clinton sont sérieuses au point que des patriotes veulent lui barrer la route. De ce fait, on accuse, d’après le Dr Steve R. Pieczenik, ancien de la Communauté du Renseignement, les Clinton d’être en train de réaliser un coup d’état silencieux. Devant cet état de fait il semble que l’Amérique profonde se réveille et ne veut pas de fait acquis, c’est notamment le directeur du FBI contraint dit-on par ses équipes de rouvrir le dossier des emails Nous l’ écoutons: «Ils ont décidé de stopper Hillary Clinton en faisant un contre-coup d’Etat, et leur arme n’est autre que WikiLeaks. (..) Le 1er novembre 2016, lit-on Hillary Clinton, Bill Clinton et leur entourage qui les assiste, ont mené un coup d’État civil. (…)ce coup d’État a été mené silencieusement et très efficacement à travers deux méthodes: la corruption et la cooptation. Les Clinton ont été impliqués dans [toute une démarche de] cooptation au sein de notre Maison-Blanche, de notre système judiciaire, de notre CIA, FBI, notre secrétaire à [ministre de] la Justice Loretta Lynch, le directeur du FBI James Comey, depuis quelque temps déjà. (…) nous n’avons pas de canons, nous n’avons pas d’armes, nous n’avons pas l’intention de tuer qui que ce soit, nous n’avons pas l’intention de blesser qui que ce soit. Mais nous, le public américain et ceux d’entre nous qui servent en tant que vétérans ou au sein des Services de renseignement comme moi-même, nous allons stopper les Clinton qui prétendaient assumer un pouvoir qu’ils ne méritent pas.» (6) Si on devait donner un exemple ,justement de l’état de corruption, le cas suivant est édifiant: «En février 2009, le fisc américain réclamait à l’UBS les noms de 52.000 clients américains soupçonnés d’évasion fiscale. Hillary Clinton, qui venait d’être nommée secrétaire d’Etat, fut convoquée en Suisse par le département des Affaires fédérales, son équivalent. Le 19 août 2009, Hillary Clinton annonçait que l’UBS ne paierait aucune amende, et produirait uniquement la liste de 4450 clients d’ici un an. A partir de là, les dons de l’UBS à la fondation Clinton «sont passés de moins de 60.000 dollars jusqu’en 2008, à un total de 665.000 dollars jusqu’à fin 2014», rapporte le Wall Street Journal. La banque suisse a également accordé à la fondation un prêt de 30 millions de dollars, et a versé 1,5 million de dollars à Bill Clinton pour des «conférences privées». (7) Ariane Walter parlant de ceux qui tirent les ficelles et qui avaient misé sur Hillary Clinton pensaient faire la passe de 3: «Ils tentaient le tiercé qui n’a jamais existé: Obama 1, Obama 2 et Clinton 3; ils avaient avec eux les médias et les banques; et soudain, patatras, le chef du FBI, qui avait été pourtant été mis en place par Obama (vient de trouver dans les mails d’un ex-élu démocrate pédophile des mails de son ex-femme Uma Abedin, très pote avec Hillary et les Frères musulmans! (….) On sait certes que sa fondation offrait aux grosses boîtes qui avaient des problèmes d’impôts de régler tout ça contre un bon 10%. Mais tout ceci est tellement banal en politique… Il n’empêche que notre merveilleuse Hillary, élue ou pas, sous le coup d’une procédure dite Ricoe, risque tout bonnement un Scud «d’impeachement» et de finir en prison sous les coups de boutoir du diabolique Trump!!» (8) Le monde va –t-il mal ? Il semble que oui ! Pepe escobar faisant preuve de lucidité nous invite à lire Jean Baudrillard pour comprendre ce qui pourrait se passer devant l’anomie du monde tant les anomalies actuelles et les tendances lourdes sont porteuses de danger, même si ont deconstrtruit comme nous le recommande Jean Baudrillard . Ecoutons le: «Nous rêvons d’un événement extraordinaire – Trump gagnant l’élection ? Hillary déclarant WWIII ? Cela nous libérera de la tyrannie du sens et de la contrainte de toujours rechercher l’équivalence entre les effets et les causes.» Trump va-t-il nous sortir un Brexit puissance dix ? Que faudrait-il, en plus de WikiLeaks, pour dégommer la (cash) Machine Clinton ? Hillary va-t-elle gagner et puis déclarer WWIII contre son «axe du mal» Russie / Iran / Syrie ? Est-ce que le Moyen-Orient va exploser totalement ? Le pivot vers l’Asie va-t-il imploser totalement ? La Chine dirigera-t-elle le monde d’ici 2025 ? » (9) « Au milieu de tant d’éléments frénétiques pour tenter d’étayer les ruines de la précaire réalité géopolitique, la tentation est irrésistible de faire un retour à Jean Baudrillard, le grand maître du déconstructionnisme. À la fin des années 1990, à la fin du millénaire, deux ans avant le 9/11 – cet événement germinal de l‘«avant et après» –, Baudrillard avait déjà souligné la façon dont nous vivons dans un dédale de marché noir [trafic caché illégitime]. Maintenant, c’est un paroxysme du marché noir. Les multitudes globalisées sont soumises à un marché noir du travail – par la déréglementation du marché officiel ; un marché noir du chômage ; un marché noir de la spéculation financière ; un marché noir de la misère et de la pauvreté ; un marché noir du sexe –; un marché noir de l’information – comme dans l’espionnage et la guerre des ombres ; un marché noir des armes ; et même un marché noir de la pensée. (…) Le résultat final est que ce qui compte vraiment aujourd’hui, partout, tend surtout à se produire en dehors de tous les circuits officiels, comme dans un marché social noir ».(9) Que va -t-il se passer? Tout est possible on dit que 27 millions d’Américains ont déjà voté avant le rebondissement de l’affaire des mails. C’est donc un acquis pour Hillary Clinton. L’élection va avoir lieu dans la plus grande incertitude juridique. Les Américains découvrent soudain que l’honnêteté et la transparence ne sont pas les points forts d’Hillary Clinton ils pourraient hériter d’un «président-élu» faisant l’objet d’une enquête, voire d’une inculpation, fédérale. S’agissant des musulmans américains, ils seraient 1 million d’électeurs qui voteraient massivement pour Clinton. Ils ne savent pas ce qui les attend! Cependant un autre rebondissement a survenu, cette fois le FBI ferme définitivement le dossier des mails. Que s’est il passé pour que tout change en sens inverse et qu’on redécouvre des vertus à Madame Clinton. Circulez y a rien à voir ! semble nous dire ceux qui manipulent les hommes et que l’on ne connaitra jamais si ce n’est que ce sont vraisemblablement des va-t-en guerre. Ce qui est à peur près sûr c’est que le barycentre de la force est revenu aux partisans d’Hillary Clinton. On l’aura compris , devant ce feuilleton d’élections qui laisseront certainement des traces les citoyens du monde ont devant eux Charybde et Scylla ou pire encore la peste et le choléra. Le résultat est le même. Que nous soyons victimes d’une troisième guerre mondiale, ou d’un climat erratique, un sombre destin se profile pour le monde. La fable de La Fontaine nous enjoint de nous méfier des discours doucereux mais qui cachent une rhétorique guerrière. Dans une célèbre chanson de Leo Ferré Le diable, je me souviens de ces phrases qui n’ont pas pris une ride: « Un jour le diable vient sur terre pour surveiller ses intérêts. Il déclare : Partout sur Terre, il y a des feux illuminant la Terre ça va ! Les gens s’amusent comme des fous comme au dangereux jeu de la guerre, ça va ! » En tant qu’humains nous devons dire que cela ne va pas ! Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Professeur Chems Eddine Chitour Ecole Polytechnique enp-edu.dz Réseau International Partager la publication

mercredi

Totally confirmed: The bailouts have saved the banksters not Greece


05 May, 2016 Αfter six years of orchestrated destruction of the Greek economy through the IMF recipe, a new report came to confirm without any doubt what many already knew: that the bailout packages for Greece were directed exclusively to the banksters to save them from the economic Armageddon that came from the US in 2008 to hit eurozone. From handelsblatt.com : After six years of ongoing bailouts amounting to more than €220 billion, or $253 billion in loans, Greece just cannot get out of crisis mode. It is tempting to blame those who refused to reform the country’s pensions and labor markets for the latest calamity. But a study by the European School of Management and Technology, a copy of which Handelsblatt has obtained exclusively, gives another perspective. The aid programs were badly designed by Greece’s lenders, the European Central Bank, the Europe Union and the International Monetary Fund. Their priority, the report says, was to save not the Greek people, but its banks and private creditors. This accusation has been around for a long time. But now, for the first time, the Berlin-based ESMT has compiled a detailed calculation over 24 pages. Their economists looked at every individual loan instalment and examined where the money from the first two aid packages, amounting to €215.9 billion, actually went. Researchers found that only €9.7 billion, or less than 5 percent of the total, ended up in the Greek state budget, where it could benefit citizens directly. The rest was used to service old debts and interest payments. The report under the title "Where did the Greek bailout money go?" can be accessed here: esmt.org As Zoe Konstantopoulou, former Speaker of the Hellenic Parliament (Greek) had mentioned: “Germany and France demand Greece’s submission and the repayment of a contested debt. However, they hide the fact that the so-called bailout program didn’t save the Greek people, but French and German banks - and this is one of the indisputable facts which were revealed and documented as part of the preliminary results of the commission [Truth Commission to Audit the Greek Debt].” This is not the first time that the Western financial mafia mobilized its mechanisms to save banksters and investors, bringing absolute destruction to national economies. The large laboratory, chosen by the gurus of the free market to conduct their new experiment, was South-East Asia of 90s. Under the American pressure, countries like South Korea and Thailand, withdrew all their restrictions allowing the inflow of capital from the West. This helped for the so-called “Asian miracle” in the economy. But a group of economists in the White House, headed by Joseph Stiglitz, worried that, the flood of money from the West, would fund a massive speculative bubble in property, and when the boom collapsed, the money would flee, leaving countries like Thailand and South Korea decimated. According to Stiglitz, all this flow of money was not for the interest of Korea or US, but for the interest of a very small group of people making money from these medium-term capital flows, i.e. some bankers and hedge funds. But the group faced the opposition of Robert Rubin, which was the Secretary of Treasury at that time, and former co-chairman in Goldman Sachs. Rubin was preventing the warnings of the group to reach the president. The Asian crisis began in Thailand. Hundreds of thousands of offices and apartments were built, but nobody wanted them, and brokers went bankrupt under the weight of loans. Investors from the West panicked and rushed to get their money out of the country. The panic began to spread first in South Korea. Housewives formed queues to give their surplus to the government to save country, but this was not enough. Then, groups of technocrats of IMF arrived and offered billions of dollars in loans to stabilize the economies. The IMF argued that the reason of the crisis was that Asian economies were not westernized enough. In exchange for loans, they should turn to free market models. This meant cuts in government spending and elimination of the corruption and nepotism of the power elites. The crisis worsened and spread to Indonesia, whose president Suharto was an “emperor” enclosed by a corrupt clique of advisors and family members. At first, he refused to do what the IMF wanted, so the IMF turned to Rubin. Rubin and the Treasury were determined to press Suharto to do what they wanted. In January 1998, Suharto retreated and signed an agreement with IMF. Indonesia received a huge loan to stabilize the economy which worked for a while. But later, the Indonesian currency collapsed, loosing 80% of its value and destroying the economy. The exchange rate of the country collapsed and the economy went into free fall. Indonesia was not the only one. In every country which received loans from IMF, such as Thailand and South Korea, the economy was stable for a while and then the exchange rate collapsed. Billions of dollars were given to Asian banks from the IMF, but many of them were used immediately to rescue western investors who wanted to take their money out of the country. Providing billions of dollars in loans, the IMF rescued western investors and pushed the taxpayers of the countries deeper into debt because they had to repay the IMF. The result of the cuts was the destruction of the area. In Indonesia, the government subsidies were removed as instructed by the western bankers. Prices soared and within a few months, in a country of more than 200 million, 15% of the male workforce lost their jobs. Economic output fell by 14%. The economy collapsed and ethnic and religious strife began. The same happened in Thailand and South Korea. Millions of people went back into poverty from which they thought they had escaped forever. By the mid 1998, the Asian economies collapsed. It was the biggest disaster for countries since the big recession of the 30s. the unbalanced evolution of homo sapiens

mardi

Does the Greek Bailout Pave the Way for the United States Of Europe?


Does the Greek Bailout Pave the Way for the United States Of Europe? By Mahdi Darius Nazemroaya Global Research, August 06, 2015 Mint Press News 5 August 2015 Region: Europe Theme: Global Economy, Poverty & Social Inequality print 343 62 8 581 Greece Bailout Illusions are at play in the modern tragedy that is the Greek economic system, particularly when it comes to notions of who benefits most from the latest bailout. SAINT-JEROME, Quebec –— Modern Greek tragedy is at play, and so are illusions. The big myth is that Greece overspent and the Greek government was reckless with its budgets, ultimately indebting Athens. It is true that Greek officials tried to gain influence and political support through spending. It’s also true that they signed lucrative contracts with local businesses. Athens, however, is no exception here; this type of conduct has been displayed by politicians throughout the European Union and around the world. The fact is that this is not what created the economic crisis in Greece. What is really taking place in Greece and the eurozone is something altogether different. The Greek bailouts appear to be part of a rigid restructuring of the EU that is placing other members under the control of Germany. Red spray paint covers a French-language Bank of Greece sign to read ‘Bank of Merkel’ in reference to German Chancellor Angela Merkel in Athens, Monday, July 6, 2015. Banker Bailouts versus National Bailouts We are not dealing with national bailouts for failing economies, but with banking sector bailouts. Almost all the money that has been given to Greece, Cyprus, Ireland, and Portugal has gone to the banks of the creditor lenders. In his 2013 documentary “The Secret Bank Bailout,” German investigative journalist Harald Schumann documents how the peoples of Ireland, Cyprus and Spain were not bailed out. The biggest recipients of the Irish bailout that saved Anglo-Irish Bank were British, French and German banks, including Union Investment Privatfonds, Rothschild et Compagnie Gestion, and Deutsche Bank. German and French banks accounted for 50 out of the 80 bondholders. The blogger Guido Fawkes revealed that the Irish government was protecting German investors when he published a list of the bondholders that he had obtained from an insider. Watch The Secret Bank Bailout: Éric Toussaint, the Belgian spokesperson for the Committee for the Abolition of Third World Debt (CADTM), accurately describes this in an interview with Rosa Moussaoui, explaining that the private banks managed to transfer their debts to the Greek people through the bailout arrangements in 2012. Think Schumann and Toussaint are alone? Not by far. Even mainstream media and prominent analysts admit this is exactly what happened in Greece. The bailouts were not “geared to the requirements of the people of Greece but to the needs of the international financial markets, meaning the banks,” economist Christian Rickens candidly reported in a 2012 commentary in Der Spiegel. The synopsis of Rickens’ commentary reads: “The bailout package about to be agreed by the euro finance ministers will help Greece’s creditors more than the country itself. EU leaders should channel the aid into rebuilding the economy rather than rewarding financial speculators for their high-risk deals.” Likewise, in analysis for Forbes, Agustino Fontevecchia wrote: “As it stands right now, the Greek bailout and debt deal agreed by European Finance Ministers is a farce, a program designed to pay Greece’s international creditors and buy time to somehow engineer growth in a completely uncompetitive economic environment.” A pedestrian passes graffiti referring to the officials from the European Union, European Central Bank and International Monetary Fund, together known as the troika, in Athens, Wednesday, July 29, 2015. Representatives of Greece’s creditors, its European Union partners and the International Monetary Fund, are currently meeting officials in Athens to discuss the terms of the new bailout, designed to provide 85 billion euros over three years. (AP Photo/Thanassis Stavrakis) Modern Pillaging Greece is being pillaged. Following a neoliberal economic formula, Greek publicly owned assets are forcibly being sold to foreign investors to pay the debts of the banks. All the means for the Greek government to generate income have been liquidated to private enterprises. “[V]aluable Greek assets of [50 billion euros] shall be transferred to an existing external and independent fund like the Institution for Growth in Luxembourg, to be privatized over time and decrease debt. Such fund would be managed by the Greek authorities under the supervision of the relevant European institutions,” eurozone leaders demanded in mid-July. On July 13, Time magazine reported that a proposal was geared towards “locking up Greek assets in a special fund emerged on Saturday from Germany.” “The German Finance Ministry even suggested moving the titles to Greek assets to an ‘external fund’ in Luxembourg so that Athens could not renege on their sale,” the magazine reported. Greek Prime Minister Alexis Tsipras and his Syriza-led government acquiesced to the demands to privatize more public property and infrastructure. Athens handed control of its public assets to German bankers. These assets, Time reported, will include publicly owned “buildings, possible areas of land, and even islands” that are home to Greek ruins and other archeological national treasures. The illusions go on. Not even the so-called “troika” that organized the Greek bailout is real. Though it’s composed of the European Commission, the European Central Bank, and the International Monetary Fund, the troika is really a duet. While the European Commission is the executive branch of the EU, the European Central Bank is one of the six other institutions of the EU. Athens was really dealing with the EU and IMF. Why the insistent narrative about a troika? It may be that the European Central Bank is being presented as a separate entity that is beyond the power of the public, thus preventing the public from demanding any oversight. A woman uses her cell phone next to a poster depicting German Finance Minister Wolfgang Schaeuble placed by supporters of the No vote to the referendum in the northern Greek port city of Thessaloniki, Friday, July 3, 2015. Greeks will vote Sunday on whether to accept a proposal that creditors had made of specific reforms in exchange for loans. European Union institutions are framing it as a vote for or against the euro. (AP Photo/Giannis Papanikos) The Greek bailout is for Germany and Western Europe, not Greeks Not only is it more than likely that German banks and creditors are the benefactors of Greek bailout(s), German corporations are also part of the picture. While the austerity regime that forced the Greek people’s living standards to fall has reduced their wages by hundreds of millions of euros, Greek media reports started mentioning that the Greek Administrative Court of Appeals ruled that the biggest tax evader inside the country was Germany’s biggest construction company, Hochtief Aktiengesellschaft. In October, the Greek journalist Costas Efimeros reported what happened with Hochtief. The Athens International Airport that Hochtief had managed vis-à-vis Hochtief Airport Capital was ordered to pay over 500 million euros in value-added taxes or general sales taxes and dividend taxes. This was because the airport had been in a stretched out fiscal dispute over tax payments with Athens since 2001. The International Court of Arbitration in London ruled in 2013 that the international airport did not need to pay the taxes “until it makes a return on its initial investment,” according to Efimeros. This is where the story gets complicated. Although the Greek government owns the 55 percent majority stake in the Athens International Airport, the contract Athens was forced to sign stipulates that Hochtief, with its 40 percent share through Hochtief Airport Capital, selects the management and runs the airport. The German management amplified its losses in the books, and then in 2013 it sold Hochtief’s shares to a Canadian insurance company. Hochtief would eventually merge with the Spanish construction and engineering giant GrupoACS, leaving what the Greek government calls a big “smudge” and cautiously transferring its Greek debt over. The Greek government’s strange Kalamatiano Something is rotten in the Hellenic Republic. Athens has been acting schizophrenically. While Greek officials have threatened to leave the EU, they have solidified Greece’s ties to Brussels. Athens has ignored the results of the national referendum on the bailout and flirted with Moscow. Despite Syriza’s anti-war rhetoric and pro-Palestinian declarations, it has also moved Greece militarily closer with Israel. Prime Minister Tsipras and his Syriza-led government held a national referendum to decide whether to accept the troika’s demands on July 5. Domestic opponents argued the referendum was unconstitutional, saying that under Article 44 of the Greek Constitution referendums could only concern: (1) significant national matters and (2) important social matters, with the exception of fiscal matters. Greece’s economic crisis fell under the first clause of Article 44 as an important national issue. In the referendum, 3,558,450 out of a total of eligible 6,161,140 Greek voters voted against the referendum. The rejection of the troika’s demands won with 61.31 percent of the votes. After the referendum to reject the bailout terms was won, Tsipras and the Greek government went ahead and approved the bailout. There was internal mutiny in Syriza and many Greeks felt betrayed. It was argued that Athens only called a referendum to gain leverage in negotiations. But can a decision made by the majority of those Greeks who voted in a national plebiscite simply be ignored? The Greek government has been involved in a strange dance where it has flirted with Russia and its BRICS (Brazil, Russia, India, China and South Africa) partners. Greece and Russia have even formed some type of agreement for extending the “TurkStream” natural gas pipeline, which is scheduled to take natural gas from Russia to Turkey via the Black Sea. The TurkStream will export Russian natural gas to the Greeks by eventually extending into Greece. Despite the courtship of Russia and the Syriza-led coalition government’s threats to leave the EU and the eurozone, the Greek government’s threats have proved to be mostly bluffs. With the okay of Prime Minister Tsipras and Syriza, Greek Defense Minister Panagiotis Kammenos has even signed a deal with the Israeli military. Visiting Israel last month, Kammenos signed a status of forces agreement, which essentially means Greece will be hosting Israeli military personnel. What does this mean? The previous Greek government had allowed Israel to conduct long-range flight exercises simulating an attack on Iran. Is Tsipras allowing the Israelis to continue those preparations? Greek Prime Minister Alexis Tsipras reads his notes as he prepares to answer opposition questions in Athens, on Friday, July 31, 2015. The third bailout includes a new punishing round of austerity measures heaped on a country reeling from a six-year recession and more than 25 percent unemployment. Tsipras has pledged to back the new cutbacks, while saying that he disagrees with them. A United States of Europe? The Greek tragedy also has a strange twist. Where there is crisis for some, there is opportunity for others. France has proposed that the 19 EU members in the eurozone form their own federal government complete with a single budget, one treasury department/ministry, and a unified parliament as a means of tackling the economic crisis in Greece. French President François Hollande penned an article in the Journal du Dimanche last month, calling for the formation of what is essentially a “United States of Europe” that would effectively relegate all existing governments in the eurozone into provincial or state-level governments. Hollande’s proposal signals the consolidation of what appears to be German control over Greece and the other countries of the EU. This article was originally printed for Mint Press News by Mahdi Darius Nazemroaya on August 5, 2015. The original source of this article is Mint Press News Copyright © Mahdi Darius Nazemroaya, Mint Press News, 2015