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L’histoire en marche : la Chine et la Russie font, de leurs ennemis, des...

L’histoire en marche : la Chine et la Russie font, de leurs ennemis, des amis. Dernières nouvelles Dans les articles précédents, les moyens militaires et économiques par lesquels les États-Unis visaient initialement l’hégémonie mondiale ont été analysés, en détaillant comment ils sont devenus la superpuissance (déclinante) qu’elle est aujourd’hui. Dans les deux analyses, j’ai souligné pourquoi la menace de la puissance militaire américaine n’est plus crédible et comment les sanctions et le comportement brutal des géants multinationaux et des organismes internationaux (FMI, Banque mondiale, BRI, etc.) ont cessé d’être efficaces. Cela a mis les États-Unis de plus en plus hors sujet, laissant dans le processus un vide à combler par les puissances émergentes comme la Chine et la Russie, qui introduisent effectivement un nouvel ordre mondial basé sur la multipolarité. Dans cette troisième et dernière partie de la série, je vais analyser les événements spécifiques qui montrent comment la combinaison militaire, économique et diplomatique entre l’Iran, la Russie et la Chine ont forgé, par des moyens connus et moins connus, un ordre mondial alternatif à l’Amérique unipolaire. La Russie, la Chine et l’Iran ont profité ces dernières années de la puissance militaire et économique déclinante des États-Unis, poussés par une méfiance générale envers les capacités diplomatiques et politiques de Washington, à la fois avec Obama et maintenant avec Trump. Les deux articles précédents montraient que Moscou, Pékin et Téhéran, même s’ils faisaient face à des situations différentes, partageaient des intérêts similaires et coordonnaient leurs stratégies militaire, économique et diplomatique. Le succès du triptyque euro-asiatique repose sur le principe essentiel de la transformation des ennemis en acteurs neutres, des acteurs neutres en alliés et de l’amélioration des relations avec les anciennes nations alliées. Pour que ce projet puisse se réaliser, les efforts économiques, militaires et diplomatiques sont déployés selon le pays et le contexte régional. La flexibilité dont Moscou et Pékin ont fait preuve dans les négociations a donné lieu à des accords historiques, non seulement dans le secteur de l’énergie, mais aussi dans le domaine militaire, ainsi que dans l’éducation et la réduction de la pauvreté. L’Arabie saoudite, la Turquie et la Syrie sont trois pays qui, analysés individuellement, révèlent cette stratégie précise de la Russie, de la Chine et de l’Iran. Une attention particulière est concentrée sur le Moyen-Orient pour plusieurs raisons. C’est la région où la puissance militaire déclinante de l’Amérique, incapable d’atteindre ses objectifs géopolitiques en Syrie, révèle la perte progressive de l’influence économique de Washington, accentuée par la position de plus en plus précaire du pétrodollar, qui est sur le point d’être défié par les échanges en pétroyuan entre la Chine et l’Arabie saoudite. Des ennemis aux neutres La défaite militaire des ennemis de la Syrie est, pour l’essentiel, due à l’Armée arabe syrienne (AAS), à l’Iran (plus le Hezbollah) et à la coopération militaire de la Russie, ainsi qu’au soutien diplomatique et économique de Pékin. Grâce à la stratégie adoptée par Poutine en Syrie, la Russie a pu stopper le projet engagé par les États-Unis, l’Arabie saoudite, la Turquie, le Qatar, la France, le Royaume-Uni, la Jordanie et Israël pour démanteler la Syrie. La Fédération de Russie est entrée progressivement dans le conflit syrien, et les résultats militaires ont immédiatement favorisé l’axe de la résistance, l’armée américaine étant incapable d’intervenir directement pour changer le cours des événements. Les conséquences de ce choix ont conduit les alliés historiques de la région à douter de l’engagement réel de Washington et de la capacité militaire américaine à intervenir dans un conflit au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA) et à changer le cours du conflit en faveur de Riyad, de Doha, d’Ankara ou de Tel Aviv. La nouvelle administration Trump s’est montrée incapable de répondre aux attentes des plans hégémoniques régionaux saoudiens, même si le Royaume a accepté d’acheter jusqu’à 110 milliards de dollars d’armes américaines et s’est engagé à investir davantage aux États-Unis. Riyad est dans une position encore plus difficile qu’on ne le pense habituellement. Il doit supporter seul le poids du pétrodollar, qui est de plus en plus instable grâce à la volonté chinoise d’imposer le paiement en yuans et non en dollars. De plus, Riyad voit peu de bénéfices tangibles dans le soutien militaire des États-Unis à ses politiques anti-iraniennes agressives, même si Trump a affiché des idées différentes de celles d’Obama concernant l’accord sur l’Iran. L’Arabie saoudite a un intérêt commun avec Israël dans la région et tous deux manifestent une colère partagée devant l’efficacité décroissante de Washington dans la région.

Actualité mondiale : Alerte maximale ! RAV CHAYA

vendredi

I Muvrini, Paléo Festival Nyon 2017

Comment les élites dominent le monde ...


... Première partie : L’endettement comme outil d’asservissement Par Michael Snyder – Le 15 octobre 2017 – Source The Economic Collapse Blog Au cours de l’histoire de l’humanité, la classe dominante n’a eu de cesse de trouver de nouveaux moyens de faire travailler à son profit économique ceux qui sont situés plus bas qu’elle sur l’échelle sociale. Mais de nos jours, nous sommes les propres acteurs de notre asservissement. Le débiteur travaille pour le compte du créditeur, et il n’y a jamais eu autant d’endettement qu’aujourd’hui dans toute notre histoire. Selon l’Institut de Finance internationale, l’endettement mondial est estimé à 217 000 milliards de dollars, bien que d’autres estimations l’évaluent beaucoup plus haut. C’est une évidence pour tous que notre planète est en train de sombrer dans un océan de dettes, mais la plupart des gens se demandent qui détient toute cette dette. Cette bulle d’endettement sans précédent représente le plus grand transfert de richesse dans l’histoire de l’humanité, et ceux qui s’enrichissent de la sorte sont les membres d’une élite fabuleusement riche au sommet de la pyramide. Saviez-vous que huit hommes au sommet de la pyramide possèdent autant de richesses que les 3,6 milliards hommes les plus pauvres au bas de cette pyramide ? Chaque année, l’écart entre les super-riches et les pauvres ne fait que croître. C’est un sujet sur lequel j’ai beaucoup écrit, et la « financiarisation » de l’économie mondiale joue un rôle majeur dans l’accentuation de cette tendance. Le système financier mondial dans son intégralité est basé sur l’endettement, et ce système basé sur la dette détourne sans relâche la richesse du monde vers le haut de la pyramide. On attribue à Albert Einstein la citation suivante : « Le principe des intérêts composés 1 est la huitième merveille du monde. Celui qui comprend son mécanisme s’enrichit grâce à lui… tandis que celui qui ne le comprend pas, le paye. » Peu importe qu’il ait ou non réellement prononcé cette phrase, il est un fait que cette affirmation est exacte. En assujettissant chacun de nous à la dette, l’élite peut s’asseoir et contempler sa fortune croître lentement mais sûrement. Alors que le reste de l’humanité travaille d’arrache-pied pour « payer ses factures », la vérité est que nous passons les années les plus productives de notre vie à travailler pour enrichir quelqu’un d’autre. De nombreux ouvrages et articles ont été écrit à propos des hommes et femmes qui dominent le monde. Qu’on les appelle « l’élite, l’establishment ou les mondialistes », la réalité est que la plupart d’entre nous savons qui ils sont. Et la manière dont ils nous contrôlent tous ne relève pas d’un immense complot. C’est en fait d’une simplicité enfantine. L’argent permet une forme de contrôle social, et nous rendre débiteurs leur permet de nous faire tous travailler pour leur propre intérêt économique. Le processus commence dès le très jeune âge. Nous encourageons nos jeunes à étudier à l’université, et leur disons de ne pas se préoccuper de combien cela peut coûter. Nous leur affirmons que des emplois de qualité les attendent à la sortie de l’école et qu’ils n’auront pas de difficulté à rembourser les prêts pour étudiants qu’ils ont contractés. Il se trouve qu’aux États-Unis, au cours des dix dernières années, l’endettement des étudiants a augmenté de 250%, pour atteindre le chiffre effrayant de 1400 milliards de dollars. Des millions de nos jeunes entrent dans le monde du travail avec ce handicap financier, et bon nombre d’entre eux passeront les décennies suivantes à repayer leurs dettes. Mais ce n’est pas tout. Pour pouvoir vivre correctement dans nos sociétés, à peu près chacun d’entre nous a besoin d’au moins un véhicule, et les crédits automobiles sont très faciles à obtenir de nos jours. Je me rappelle d’une époque ou les crédits automobiles ne s’étalaient que sur quatre ou cinq ans au plus, mais en 2017, il est courant de trouver des crédits de six ou sept ans pour une automobile neuve. Le montant total des crédits automobile aux États-Unis a maintenant dépassé les 1000 milliards de dollars, et cette dangereuse bulle ne fait que grossir. Si vous souhaitez acquérir une résidence, cela signifie un endettement bien plus important encore. À une époque, les emprunts immobiliers s’étalaient habituellement sur dix ans, mais de nos jours, 30 ans est la norme. Soit dit en passant, connaissez-vous l’étymologie du terme « mortgage » (emprunt immobilier en anglais) ? Si on remonte aux racines latines du terme, il signifie « promesse de mort » (mort-gage). Avec des emprunts immobiliers s’étalant sur trente ans, beaucoup d’entre nous rembourseront leurs crédits littéralement jusqu’à leur mort. Malheureusement, la plupart des Américains ne comprennent même pas à quel point ils enrichissent leurs débiteurs. Par exemple, si vous avez contracté un emprunt immobilier sur trente ans pour une maison de 300 000 dollars au taux d’intérêt de 3,92%, vous aurez payé au final 510 640 dollars. L’endettement pas le biais des cartes de crédit est encore plus insidieux. Le taux d’intérêt appliqué aux cartes de crédit est souvent à double chiffre, si bien que certains consommateurs finissent par repayer plusieurs fois la somme qu’ils ont empruntée au départ. Selon des chiffres de la Réserve fédérale américaine, le montant total de l’endettement par carte de crédit aux États-Unis a maintenant dépassé les 1000 milliards de dollars, et nous sommes sur le point d’entrer dans la période de l’année où les Américains utilisent le plus leurs cartes de crédit. Ainsi, au total, les consommateurs américains sont endettés de quelques 13 000 milliards de dollars. En tant que débiteurs, nous sommes les esclaves de nos créditeurs, et la plupart d’entre nous n’ont pas conscience de ce qui nous est imposé. Dans cette première partie, je me suis concentré sur les contraintes de l’endettement individuel, mais lors de la seconde partie, je vais expliquer comment les élites utilisent la dette souveraine pour nous asservir encore plus. Sur toute la planète, les gouvernements nationaux sont en train de sombrer dans un océan de dettes, et cela n’est pas le fruit du hasard. Nos élites apprécient tout particulièrement d’asservir les gouvernements par l’endettement, car cela leur permet de transférer d’immenses sommes d’argent de la poche des contribuables vers leurs coffres. Rien que cette année, le gouvernement américain devra rembourser environ 500 milliards de dollars rien qu’en intérêts sur la dette souveraine. Cette somme représente autant d’argent que le contribuable paie sans pouvoir en profiter, et ceux à qui cet argent est destiné ne font que s’enrichir encore plus. Dans la seconde partie, je parlerai aussi de notre système basé sur l’endettement qui a été conçu pour créer une spirale d’endettement des États. Une fois que l’on comprend ceci, les solutions que l’on envisage changent radicalement. Si on se donne pour objectif de contrôler l’endettement des gouvernements, alors nous devons nous débarrasser de ce système actuel qui a été conçu par ses créateurs dans le seul but de nous asservir. Nous passons beaucoup de temps à analyser les symptômes, mais si nous voulons résoudre ce problème une bonne fois pour toute, nous devons nous intéresser aux causes du problème. L’endettement est un outil d’assujettissement des masses, et le fait que l’humanité dans son ensemble « doive » plus de 200 000 milliards de dollars à ses créditeurs devrait nous inquiéter profondément. Michael Snyder Michael Snyder est un candidat du Parti républicain au Congrès pour le premier district de l’État de l’Idaho. Vous pouvez vous renseigner sur la manière dont vous pouvez participer à son combat en consultant son site officiel. Son nouvel ouvrage intitulé « Living A Life That Really Matters » (Vivre une vie qui en vaille la peine) est disponible en format de poche et sur Kindle sur le site Amazon.com Traduit par Laurent Schiaparelli, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker francophone Lorsque les intérêts de chaque période sont incorporés au capital pour l’augmenter progressivement et porter intérêts à leur tour, NdT. ↩

lundi

"Les pigeons qui se prenaient pour des aigles"


16 septembre 2017 16 septembre 2017 Mensonges & Manipulation Réseau International Les cadres se font enfler par l’illusion d’être du côté des dominants. Ils collaborent activement à l’exploitation des employés parce qu’ils s’imaginent ne pas être des prolétaires eux-mêmes. Et les patrons se frottent les mains et entretiennent soigneusement cette confusion : elle leur permet d’avoir des relais serviles et zélés pour mieux presser le travailleur tout en en faisant porter la responsabilité à des sous-fifres clairement identifiables par les exploités. J’avais déjà écrit sur ce marché de dupes qui utilise l’illusion d’être du bon côté du manche pour faire faire le sale boulot entre dominés. Évidemment, l’opposition travail/capital est structurante et il ne s’agit nullement de l’évacuer de l’analyse. D’ailleurs, dans son livre d’où est extraite cette citation, Frédéric Lordon le rappelle bien : pour lui, le rapport salarial, c’est-à-dire cette asymétrie objective entre des travailleurs dénués de tout, qui ne peuvent faire autrement pour vivre que d’échanger leur force de travail contre de l’argent, et des capitalistes qui, eux, possèdent tout, demeure le cadre structurant de l’enrôlement capitaliste. Toutefois, il est fondamental de montrer aussi combien ce cadre structurant ne se résume pas à une opposition manichéenne, les cadres illustrant bien une intrication ou un entremêlement entre le travail et le capital. D’un côté, on a en effet un statut qui les range du côté des salariés, leur faisant dire parfois qu’ils seraient des travailleurs comme les autres, les « grouillots de base » ou les « OS de l’an 2000 ». De l’autre, on a aussi des individus qui adhèrent à des valeurs, des modes de vie, des attentes, des conceptions du travail et de l’entreprise qui les rapprochent des classes dirigeantes. Source : BALLAST | Gaëtan Flocco : « Tous les sujets ont intériorisé les catégories capitalistes » S’il a un petit pécule et pas mal d’avantages immédiats, le cadre oublie un peu trop facilement que son aisance vient tout de même du salaire et non pas de la rente (même s’il tente de s’en constituer une dans le temps !) et qu’il suffit que le capitaliste lui retire son poste de travail pour que tous ses avantages disparaissent. Il est en fait aussi dépendant que le petit employé des systèmes de solidarité sociale qu’il conchie pourtant abondamment tant il croit être au-dessus de cela, voire en compétition avec des dispositifs qui lui coutent (et entament son rêve de rente), alors qu’en fait, même s’il mettra un peu plus de temps à consommer ses éconocroques, le chômage, ce grand égalisateur par le bas, le remettra forcément à sa place de simple variable d’ajustement. Exploite-toi toi-même! La même arnaque est à l’œuvre avec la figure de l’autoentrepreneur, qui s’imagine petit patron et donc précapitaliste, alors qu’en fait, il n’est qu’un auto-exploité et surtout la nouvelle chair à canon de l’économie néolibérale : le sous-traitant isolé, sans aucune espèce d’assise ou de défense, livré tout ficelé aux appétits sans fin des grosses entreprises qui fixent unilatéralement les règles d’un jeu qui ne profite plus qu’à une toute petite poignée d’individus. Il s’imagine un aigle, alors qu’il n’est que le gros pigeon d’une autofiction, celle qui consiste à faire passer le pire des lumpenprolétaires, le travailleur à façon sorti du monde de Dickens ou de Zola, et marketé proprement pour devenir le prototype du nouveau capitalisme postindustriel. La figure de l’entrepreneur acquiert un rôle majeur dans la sphère publique depuis que la crise économique de 2008 a mis en évidence la difficulté d’intégrer socialement la population par le mécanisme du travail salarié. Comme il est désormais plus difficile de garantir un volume de travail suffisant et ininterrompu pour la majorité de la population, on voit apparaitre cette injonction à entreprendre, couplée à une rhétorique de type « poursuis tes rêves, pars à la conquête du succès. Car quand on veut, on peut ». C’est une manière de contourner les problèmes économiques structurels de nos sociétés occidentales, marquées par la crise des compromis sociaux de l’après-guerre. Pour moi, c’est une véritable crise de régime qui frappe une société dont la colonne vertébrale est l’emploi, en tant que voie d’accès à la citoyenneté, aux droits sociaux, à la consommation. Tout cela est en passe de s’effondrer. Source : Nous assistons à l’émergence d’un populisme néolibéral — Entretien avec Jorge Moruno Les déserteurs Ce qui est amusant, c’est que cette autofiction d’une réussite illusoire craquèle par ailleurs de toutes parts et que de plus en plus de ces nouveaux gagnants du Loto tentent d’échapper à leur félicité économique de pacotille. Dans le livre, j’évoque le cas d’un néoépicier parti d’une grande banque, qui m’a expliqué que son nouveau métier consistait à entreposer des produits, à les emballer pour ses clients et à voir ces derniers repartir avec le sourire avant de les consommer. Il pouvait visualiser sa contribution à l’économie, la dessiner, et cette simple possibilité avait pour lui un aspect très rassurant, car cela n’a rien d’évident quand on évolue par exemple dans le marketing digital bancaire. On parle d’une génération qui n’a connu que la société postindustrielle, c’est à dire concrètement des jobs dans le cadre desquels les bons élèves ne manipulent que des informations et ne travaillent que derrière un ordinateur. Ces métiers sont ennuyeux, désincarnés et paraissent vains. Source : Pourquoi des bac+5 quittent leur “métier à la con” pour conduire un food truck – Sortir – Télérama.fr Bien sûr, personne ne s’inquiète encore de l’impact de cette nouvelle concurrence déloyale (meilleur capital culturel et surtout financier) sur les travailleurs déjà en place qui vont probablement se retrouver encore plus disqualifiés qu’avant. Les jeunes cadres urbains s’imaginent avoir conquis une nouvelle authenticité, une nouvelle liberté, alors qu’ils ne sont que les pions d’un gigantesque jeu de chaises musicales où il n’y a plus que des perdants. En réalité, il s’agit plus exactement d’une cascade de dominos qui ne parviendra plus trop longtemps à cacher le grand processus de déclassement général qui est à l’œuvre. Il s’agit finalement d’une compétition sans merci pour accéder à des ressources jugées insuffisantes pour satisfaire à la fois les appétits voraces des classes dominantes et la frugalité organisée et toujours grandissante du plus grand nombre. Et que penser d’une organisation sociale qui investit lourdement dans la formation poussée d’une jeunesse dorée qui finit par venir reluquer les places des recalés du système éducatif ? Le grand recul The $16.60 per hour Ms. Ramos earns as a janitor at Apple works out to about the same in inflation-adjusted terms as what Ms. Evans earned 35 years ago. But that’s where the similarities end. Ms. Evans was a full-time employee of Kodak. She received more than four weeks of paid vacation per year, reimbursement of some tuition costs to go to college part time, and a bonus payment every March. When the facility she cleaned was shut down, the company found another job for her: cutting film. Ms. Ramos is an employee of a contractor that Apple uses to keep its facilities clean. She hasn’t taken a vacation in years, because she can’t afford the lost wages. Going back to school is similarly out of reach. There are certainly no bonuses, nor even a remote possibility of being transferred to some other role at Apple. Yet the biggest difference between their two experiences is in the opportunities they created. A manager learned that Ms. Evans was taking computer classes while she was working as a janitor and asked her to teach some other employees how to use spreadsheet software to track inventory. When she eventually finished her college degree in 1987, she was promoted to a professional-track job in information technology. Less than a decade later, Ms. Evans was chief technology officer of the whole company, and she has had a long career since as a senior executive at other top companies. Ms. Ramos sees the only advancement possibility as becoming a team leader keeping tabs on a few other janitors, which pays an extra 50 cents an hour. They both spent a lot of time cleaning floors. The difference is, for Ms. Ramos, that work is also a ceiling. Source : To Understand Rising Inequality, Consider the Janitors at Two Top Companies, Then and Now, The New York Times Même si Google n’est pas réellement notre ami, un petit passage par son traducteur permettra aux moins anglophones d’entre nous de profiter de l’édifiant contenu de cet article américain. En substance, il s’agit de faire comprendre en quoi notre système économique a lentement glissé ces 40 dernières années d’une promesse de prospérité pour tous à une machine à produire des inégalités de plus en plus profondes et de moins en moins réversibles. Pour ce faire, le journal de référence des intellos d’outre-Atlantique compare le destin de deux femmes concierges noires de grandes entreprises capitalistes puissantes et établies, à 35 ans d’écart. Dans le premier cas, les conditions sociales du travail de la femme de ménage de Kodak lui ont permis de se soigner, de partir en vacances et surtout de s’instruire. Grâce à ce véritable capital que l’on va qualifier de discret (parce qu’il ne se voit pas du tout sur la fiche de paie), cette femme a eu les moyens concrets d’évoluer dans la hiérarchie sociale et de devenir elle-même quelqu’un de la classe supérieure du prolétariat : une cadre. Dans le deuxième cas, avec un salaire qui a pourtant l’air équivalent sur le compte en banque, la femme de ménage d’Apple… n’est en fait plus femme de ménage d’Apple, l’une des plus grosses concentrations de fortune du monde actuel. Elle n’en est qu’une sous-traitante, sans aucun avantage social : sa vie est difficile, elle ne part pas en vacances, a du mal à se soigner, n’a plus accès à la formation et son seul horizon, c’est de finir dans le même job, avec 50 cents de plus de l’heure. La différence entre les deux ? Le cadre légal et social du travail. Ce que Macron et son gouvernement se proposent de liquider promptement d’ici la fin de ce mois. L’hégémonie d’une pensée capitaliste sans entrave, tout entière vouée aux profits du patronat et des rentiers et qui s’appuie sur une exploitation sans vergogne et sans limites du plus grand nombre. L’explosion des inégalités à un niveau oublié depuis les Dickens et Zola cités un peu plus tôt et leur verrouillage à tous les étages, dès le départ. Le retour d’un monde de caste, d’une société féodale où tout le monde reste bien à sa place sans espoir d’évolution autre que l’intensification de l’exploitation. Les enfants d’ouvriers sont surreprésentés dans les filières professionnelles et techniques. Ils regroupent 38 % des élèves de CAP, 36 % des bacs pros. En première et terminale technologique, leur part est équivalente à celle de la population des parents en sixième 26 %. Plus on s’élève dans le cursus, moins ils sont présents : ils ne forment que 16 % des filières générales des lycées, 12 % des étudiants à l’université, 7 % en classes préparatoires et moins de 3 % des élèves des écoles normales supérieures. Inversement, la part des enfants de cadres augmente : 29 % en filière générale du lycée, le double dans les écoles normales supérieures. Source : Du collège aux filières d’excellence, la disparition des enfants d’ouvriers — Centre d’observation de la société Une mécanique mise en place à tous les niveaux de la société depuis des décennies et qui commence à donner les résultats escomptés… sauf que ce ne sont pas ceux que l’on vous avait promis pour vous endormir. Bref, il serait temps qu’on cesse de se faire berner par les imaginaires de droite et que l’on inverse un peu la disposition du champ de ball-trap. Agnès Maillard source:https://www.levilainpetitcanard.be/articles/ailleurs/les-pigeons-qui-se-prenaient-pour-des-aigles_553687918 Partager la publication "Les pigeons qui se prenaient pour des aigles"

Le plan mondialiste de remodelage des frontières du Moyen-Orient (Pierre...

Les conflits pour l’eau en 2017

vendredi

Asselineau | Mieux vaut avoir de l'Or ou des Euros ?

Un nouveau « Kosovo » se prépare-t-il au Myanmar ?


Un nouveau « Kosovo » se prépare-t-il au Myanmar ? Par James George Jatras – Le 8 septembre 2017 – Source Strategic Culture Chaque fois que les gouvernements occidentaux et les médias grand public commencent à verser des larmes de crocodile à propos d’une communauté minoritaire de « musulmans pacifiques »© persécutés par un méchant gouvernement non musulman quelque part, et demandent que la « communauté internationale » fasse quelque chose, cela devrait être pris avec une bonne grosse dose de scepticisme. En cause en ce moment, les Rohingya, dont à peu près un million forment une importante minorité dans l’État de Rakhine (anciennement Arakan) au Myanmar (autrefois la Birmanie). Selon des articles dans des médias prestigieux et des groupes de défense des droits de l’homme (financés par des gouvernements), le gouvernement du Myanmar opprime les Rohingya, dont beaucoup ont fui vers le Bangladesh majoritairement musulman. On nous dit que les Rohingya, « souvent décrits comme la minorité la plus persécutée au monde », aux mains des bouddhistes de Rakhine incités par des moines fanatiques et soutenus par le gouvernement national, font face à un génocide et à un nettoyage ethnique. La communauté internationale doit faire quelque chose ! Où est le pouvoir de Samantha « Madame Génocide » lorsque nous en avons besoin ? Si tout cela vous semble familier, c’est que ça l’est. Presque mot pour mot, ce qui précède pourrait décrire le récit occidental et médiatique officiel sur la province serbe du Kosovo et Metohija à la fin des années 1990. Il suffit de remplacer « musulmans Rohingya » par « musulmans albanais », « Rakhine » par « serbe », « bouddistes Theravada » par « chrétiens orthodoxes ». Bien sûr, le récit officiel sur le Kosovo était et reste une perversion presque totale de la vérité. À la fin des années 1990, les services de renseignement occidentaux et leurs amis dans le monde islamique, notamment l’Arabie saoudite, les États du Golfe et la Turquie, ainsi que les « organismes de bienfaisance » islamiques liés à al-Qaïda, ont fait pénétrer des armes au Kosovo pour soutenir des groupes terroristes armés connus comme l’« Armée de libération du Kosovo » (UCK). Dirigée par des barons de la mafia albanaise, l’UCK a attaqué des fonctionnaires et des civils serbes, assassinant aussi des Albanais insuffisamment militants, dans le but de provoquer une répression du gouvernement qui servirait de prétexte à une intervention de la communauté internationale, c’est-à-dire les États-Unis et l’OTAN, pour faire cesser un génocide serbe fictif d’Albanais. Comme je l’ai souligné dans un rapport au Sénat américain en août 1998 des mois avant le massacre supposé qui « justifiait » l’attaque de l’Otan sur la Serbie, l’intervention militaire avait déjà été décidée et n’attendait qu’un « élément déclencheur » adéquat. Au moment de la rédaction de ce rapport, le projet d’une intervention de l’OTAN dirigée par les États-Unis au Kosovo est déjà largement en place, alors que la volonté apparente de l’administration Clinton d’intervenir s’est réduite et a coulé à un rythme presque hebdomadaire. Le seul élément manquant semble être un événement – avec une couverture médiatique adéquate – qui rendrait l’intervention politiquement vendable, et même impérative, de la même manière qu’une administration hésitante a finalement décidé une intervention en Bosnie en 1995, après qu’une série de « tirs de mortier » a coûté la vie à des douzaines de civils – des attaques qui, après un examen plus approfondi, pourraient en fait avoir été l’œuvre du régime musulman à Sarajevo, le principal bénéficiaire de l’intervention. [Pour plus de détails, principalement des articles des médias européens, voir Clinton-Approved Iranian Arms Transfers Help Turn Bosnia into Militant Islamic Base, 1/16/97]. Que l’administration attende un « élément déclencheur » similaire au Kosovo est de plus en plus évident : « Un haut responsable du département de la Défense américain qui a informé des journalistes le 15 juillet a relevé que ‘nous ne sommes pas près de prendre une décision pour une intervention armée au Kosovo en ce moment’. Il n’a cité qu’une seule chose qui pourrait provoquer un changement politique : ‘Je pense que si un certain niveau d’atrocités devait être atteint, ce serait intolérable et ce serait probablement un élément déclencheur’. » [Washington Post, 8/4/98]. Les récents rapports contradictoires concernant une fosse commune contenant (suivant les rapports) des centaines de civils albanais assassinés ou des douzaines de combattants de l’UCK tués dans la bataille devraient être vus dans cette optique. [Tiré de Bosnia II: The Clinton Administration Sets Course for NATO Intervention in Kosovo, août 1998]. Relever les similitudes entre les responsables officiels et les médias à propos des Rohingya en 2017 et des « Kosovars » en 1998-1999 ne veut pas dire qu’une intervention armée extérieure contre le Myanmar est imminente ni même dans les tiroirs. Cela ne réfute pas non plus l’affirmation que les Rohingya, ou certains d’entre eux, pourraient en effet souffrir de persécution. Cela ne fait que suggérer que lorsque les manipulateurs habituels dans les médias et dans la communauté internationale autoproclamée enfourchent le cheval du génocide, la prudence est de mise. Il faut se demander quel est l’autre côté de l’histoire. Par exemple, comme l’a analysé Moon of Alabama : L’attention des médias se focalise sur une violence ethnique mineure au Myanmar, l’ancienne Birmanie. L’histoire dans la presse « occidentale » est que les musulmans Rohingya sont injustement diffamés, pourchassés et tués par des foules bouddhistes et l’armée dans l’État de Rakhine à proximité de la frontière du Bangladesh. Les interventionnistes « libéraux » comme Human Rights Watch se joignent à des islamistes comme le président turc Erdogan pour déplorer bruyamment la détresse des Rohingya. Cette curieuse alliance s’est aussi produite pendant les guerres de Libye et de Syrie. [JGJ : et au Kosovo.] C’est un avertissement. Pourrait-il y avoir derrière tout cela plus qu’un conflit local au Myanmar? Quelqu’un attise-t-il le feu ? En effet. Alors que le conflit ethnique dans l’État de Rakhine est très ancien, il s’est transformé ces dernières années en une guérilla djihadiste financée et dirigée depuis l’Arabie saoudite. La zone a un grand intérêt géostratégique : « Rakhine joue un rôle important dans [l’initiative chinoise Une Ceinture Une Route] OBOR, car c’est une sortie sur l’océan Indien et l’emplacement de projets chinois de plusieurs milliards de dollars – le projet d’une zone économique sur l’île de Ramree et le port en eaux profondes de Kyaukphyu, dont les pipelines de gaz naturel sont reliés à Kunming, dans la province du Yunnan. » Les pipelines allant de la côte occidentale de Myanmar à l’est de la Chine permettent des importations d’hydrocarbures du golfe Persique en Chine, tout en évitant le goulet du détroit de Malacca et les parties contestées en mer de Chine. C’est dans l’« intérêt occidental » d’entraver les projets de la Chine au Myanmar. Inciter le djihad à Rakhine pourrait aider à y parvenir. (…) Une insurrection clairement islamique a été fabriquée dans la région. Elle agit sous le nom d’Arakan Rohingya Salvation Army (ARSA) [Armée pour le salut des Rohingya d’Arakan] et est dirigée par Ataullah abu Ammar Junjuni, un djihadiste du Pakistan. (ARSA opérait auparavant sous le nom de Harakah al-Yakin, ou Mouvement de la foi.) Ataullah est né dans la grande communauté Rohingya de Karachi, au Pakistan. (…) Reuters a signalé à la fin de 2016 que le groupe djihadiste est entraîné, dirigé et financé par le Pakistan et l’Arabie saoudite : « Un groupe de musulmans Rohingya qui a attaqué des gardes-frontière en octobre est dirigé par des gens liés à l’Arabie saoudite et au Pakistan, a déclaré l’International Crisis Group (ICG) jeudi, citant des membres du groupe. (…) ‘Bien que ce ne soit pas confirmé, il y a des indications que [Ataullah] est allé au Pakistan et peut-être ailleurs, et qu’il a reçu une formation pratique à la guerre de guérilla moderne’, a dit le groupe. Il a noté qu’Ataullah était l’un des 20 Rohingya d’Arabie saoudite qui dirigent les opérations dans l’État de Rakhine. Par ailleurs, un comité de 20 émigrés plus âgés supervise le groupe, dont le siège est à La Mecque, a déclaré l’ICG. » Les djihadistes de l’ARSA affirment n’attaquer que les forces gouvernementales, mais des civils bouddhistes d’Arakana ont aussi été pris dans des embuscades et massacrés. Des hameaux bouddhistes ont également été incendiés. Enfin, il faut noter que montrer de la sympathie, réelle ou feinte, pour des victimes musulmanes comporte plusieurs attraits pour les gouvernements et les médias occidentaux : Cela plaît aux amis des élites occidentales à Riyad, Ankara, Islamabad, etc., de voir les veules post-chrétiens prendre le parti de musulmans d’une manière dont aucun d’entre eux ne défendrait des chrétiens. Comme c’est agréable de voir à quel point les infidèles sont faibles, corrompus et lâches ! (Combien de protestations avons-nous entendues de la part de nos prétendus amis saoudiens, turcs, pakistanais à propos des souffrances des chrétiens en Syrie et en Irak aux mains d’al-Qaïda et Daech ? À ce propos, qu’avons-nous entendu à ce sujet de la part des gouvernements occidentaux ? Quand les gouvernements et les médias occidentaux ont-ils demandé que la soi-disant communauté internationale « fasse quelque chose » pour sauver une population non musulmane – où que ce soit ?). Cela permet aux élites occidentales d’éliminer le soupçon que quelque part le moindre indice de préoccupation à propos du terrorisme islamique ou de la migration musulmane de masse en Europe est une preuve de « racisme » et d’« islamophobie ». Soutenir les musulmans persécutés comme les Rohingya et les Albanais du Kosovo montre que l’Occident n’admet pas ce genre de préjugés. Plus important encore, peut-être, défendre des minorités musulmanes supposément persécutées permet aux gouvernements et aux médias occidentaux de détourner toute accusation pour les centaines de milliers – vraisemblablement des millions – de musulmans tués dans le processus de « promotion de la démocratie » dans des pays à majorité musulmane comme l’Afghanistan, l’Irak la Syrie, le Yémen, la Somalie et ailleurs. Ou les plus nombreux encore qui seraient tués dans le projet visant à « apporter la liberté » à l’Iran. C’est vrai, de nombreux non-musulmans ont aussi été tués dans ces efforts humanitaires, mais leurs morts ne sont pas politiquement exploitables – aucun gouvernement ou mouvement terroriste ne menacera de les venger. James George Jatras Traduit par Diane, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker francophone

jeudi

French neo-colonialists return to Greece under 'ideal' conditions


08 September, 2017 Emmanuel Macron arrived yesterday in Greece accompanied with the elite of the French neo-colonialism, that is, "representatives of French companies like Suez, Total, EDF, Sanofi, Orpea, Bpifrance, Engie." If you are still not convinced that Greece has become a debt colony inside a grotesque union of supposedly equal members, check the case of Suez, for example. As reported by the Guardian in 2015, "Germany has been criticised for pushing Greece to sell off its water utilities when many of Europe's largest cities, including Berlin, are buying back theirs". Specifically: Under the terms of the bailout agreement approved by the Greek parliament, Greece has pledged to support an existing programme of privatisation, which includes large chunks of the water utilities of Greece’s two largest cities – Athens and Thessaloniki. France’s Suez and Veolia, the world’s two largest water companies, will be among those interested in Greece’s utilities if the government’s shares are sold off. Yet in France – another of Greece’s creditors – as many as 49 cities have bought back their water since 2000. “It’s a financial colonisation,” said George Argovtopoulos [President of the Thessaloniki water company trade union]. “It’s an attempt for companies in the north of Europe, the rich countries, to own monopolies like water systems, electricity and gas, in the poor southern countries in Europe. It’s a game of power and money.” In other words, when the multinational corporate neo-colonialists find significant resistance inside the developed countries, they turn to colonies like Greece which are being destroyed by the neoliberal policies. They become a paradise for these 'investors' who come to buy ridiculously cheap and get away with huge profits, through tax-breaks, devastated labor rights, significant rise on water prices. The case of Total inside the team of the corporate neo-colonialists is equally impressive. A letter from Clintons' top advisor Sidney Blumenthal to Hillary Clinton in mid-September 2011 (through WikiLeaks), provides details about the progress of the race of the Western allies over the devastated Libya, in order to secure a privileged position on country's resources for their companies. As more players were entering the game "looting of Libya", the French mobilized to secure a minimum percentage of Libya's oil related industry for French firms. As described in the letter: “France is carrying out a concerted program of private and public diplomacy to press the new/transitional government of Libya to reserve as much as 35% of Libya's oil related industry for French firms, particularly the major French energy company TOTAL.” Another interesting fact revealed in the letter, is that the then French president and the British PM were acting like a kind of commercial travelers in Libya, on behalf of the corporate giants. Well, that's exactly the role of Emmanuel Macron during his visit in Greece at this moment. The only difference is that Greece has been destroyed and captured through an economic war, unlike Libya which still experiences an absolutely chaotic situation. Obviously, Total "smelled" plenty of oil in the waters of the broader Aegean Sea. But perhaps the most impressive of all is the enormous hypocrisy of the French officials. All this time since the beginning of the Greek crisis, the neoliberal vultures of the French political establishment had to pretend that they support Greece against the German cruel behavior. From François Hollande to Pierre Moscovici and Emmanuel Macron today, they did absolutely nothing to prevent Troika (IMF, ECB, European Commission) catastrophe that left the Greek economy in ruins. They let the Germans, Schauble and IMF to play the bad guys and do all the dirty work. First, when Merkel sacrificed Greece to save the Franco-German banks. Then, when the suitable conditions were implemented according to the Greek experiment, so that the French corporate neo-colonialists could come and grab whatever they could. Recall that, when the Greek crisis erupted, some of the biggest French corporations 'flew' from the country to escape the chaos and uncertainty, as there were fears that even eurozone could fall apart. Now that Greece has been totally surrendered under Tsipras administration, they returned under the most favorable conditions in the Greek debt colony. Tsipras is making the same mistake repeatedly. He still thinks that he can find true allies among the hyenas of the neoliberal European establishment. He 'invests' on Macron, in a desperate effort to escape from the German cruel scrutiny and Schauble's sharp nails. Well, it won't work. Not only because Macron is one of them, but also because he is expendable. He is the golden puppet of the elites who has been elected to do the job as quick as possible and leave. If you want proof about that, just look his popularity in France. Never before the popularity of a French president has fallen so rapidly and so close to the day of his election. The workers unions in France are ready for war and Macron will have an ugly political end, but the looting of Greece will be continued as planned. 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mercredi

Macron vu de Chine

Voici comment les USA « rassurent » l’Europe


Réseau International Partager la publication "Voici comment les USA « rassurent » l’Europe" C’est bien connu, c’est par pur altruiste que les États-Unis financent le déploiement de leurs forces en Europe de l’Ouest et centrale afin de protéger celle-ci d’une invasion russe. Pourtant ce danger imminent est infirmé par l’Histoire : les troupes russes n’ont jamais envahi l’Europe, alors que l’inverse fut malheureusement successivement entrepris par l’empereur Napoléon Ier, puis par le führer Adolf Hitler. En réalité cette sollicitude vise uniquement à protéger le sol états-unien en déplaçant le théâtre potentiel d’affrontement vers l’Europe, donc au détriment des populations qu’elle prétend soutenir. Durant l’année fiscale 2018 (qui commence le 1er octobre 2017) l’administration Trump augmentera de plus de 40 % les crédits pour l’« Initiative de réassurance de l’Europe » (Eri), lancée par l’administration Obama après « l’invasion russe illégale de l’Ukraine en 2014 » : c’est ce qu’annonce le général Curtis Scaparrotti, chef du Commandement européen des États-Unis et donc, de droit, Commandant suprême allié en Europe (Otan). Parti de 985 millions de dollars dépensés en 2015, le financement de l’Eri est monté à 3,4 milliards en 2017 et devrait arriver (selon la demande de budget) à 4,8 milliards en 2018. En quatre ans, 10 milliards de dollars dépensés par les États-Unis pour « accroître notre capacité de défendre l’Europe contre l’agression russe ». Presque la moitié de la dépense de 2018 —soit 2,2 milliards de dollars— sert à potentialiser le « pré-positionnement stratégique » US en Europe, c’est-à-dire les arsenaux qui, placés en position avancée, permettent « le déploiement rapide de forces sur des théâtres de guerre ». Un autre gros pourcentage —1,7 milliards de dollars— est destiné à « augmenter la présence rotatoire de forces états-uniennes dans toute l’Europe ». Les pourcentages restants, chacun de l’ordre de centaines de millions de dollars, servent au développement des infrastructures des bases en Europe pour « augmenter la rapidité des actions US », à la potentialisation des exercices militaires et à l’entraînement pour « accroître la rapidité et inter-opérabilité des forces de l’Otan ». Les fonds de l’Eri —spécifie le Commandement européen des États-Unis— ne sont qu’une partie de ceux destinés à l’« Opération Atlantic Resolve, qui démontre la capacité US de répondre aux menaces contre les alliés ». Dans le cadre de cette opération, a été transférée en Pologne de Fort Carson (Colorado), en janvier dernier, la 3ème Brigade blindée, composée de 3 500 hommes, 87 chars d’assaut, 18 obusiers automoteurs, 144 véhicules de combat Bradley, plus de 400 Humvees et 2 000 véhicules de transport. La 3ème Brigade blindée sera remplacée dans l’année par une autre unité, afin que des forces blindées états-uniennes soient en permanence déployées en territoire polonais. De là, leurs unités sont transférées, pour entraînement et exercices, dans d’autres pays de l’Est, principalement l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Bulgarie, la Roumanie et probablement aussi l’Ukraine : c’est-à-dire qu’ils sont continuellement déployés aux marches de la Russie. Toujours dans le cadre de cette opération, a été transférée dans la base de Illesheim (Allemagne) depuis Fort Drum (New York), en février dernier, la 10ème Brigade aérienne de combat, avec plus de 2 000 hommes et une centaine d’hélicoptères de guerre. D’Illesheim, ses forces d’intervention sont envoyées « en positions avancées » en Pologne, en Roumanie et en Lettonie. Dans les bases de Ämari (Estonie) et de Graf Ignatievo (Bulgarie), sont positionnés des chasseurs bombardiers des USA et de l’Otan, y compris des Eurofighter italiens, pour la « surveillance aérienne » de la Baltique. L’opération prévoit en outre « une présence persistante en Mer Noire », avec la base aérienne de Kogalniceanu (Roumanie) et la base d’entraînement de Novo Selo (Bulgarie). Le plan est clair. Après avoir provoqué avec le putsch de Place Maïdan une nouvelle confrontation avec la Russie, Washington (malgré le changement d’administration) poursuit la même stratégie : transformer l’Europe en première ligne d’une nouvelle Guerre froide, à l’avantage des intérêts des États-Unis et de leurs rapports de force avec les plus grandes puissances européennes. Les 10 milliards de dollars investis par les États-Unis pour « rassurer » l’Europe, servent en réalité à la rendre encore moins sûre. Manlio Dinucci Traduction: Marie-Ange Patrizio Source: Il Manifesto (Italie) via: http://www.voltairenet.org/article197496.html

vendredi

Emmanuel Todd et le micro-théâtre militaire américain


12 août 2017 Nicolas Bonnal Partager la publication "Emmanuel Todd et le micro-théâtre militaire américain" Vite la guerre (lisez Ralph Raico pour comprendre) pour remonter dans les sondages. Le clown Trump sait à quoi se raccrocher, avec la bénédiction des faux sites comme Infowars.com ! Reprise de la quadruple troisième guerre mondiale, avec la bénédiction des bureaucraties mondialistes, de la gauche sociétale et des humanistes néocons. Ceci dit, il va être dur de flanquer une raclée à tout le monde en même temps. Syrie, Russie, Iran, Corée, Chine, Venezuela… L’empire du bien ne sait plus où donner de la fête ! Or le plus marrant, comme le rappelle Fred Reed ce matin dans Unz.com, c’est que l’empire ne fait plus peur à personne. La Corée se fout du Donald, l’Iran hausse les épaules, la Chine rebâtît sa route de la soie. C’est quoi ce cirque alors ? Un qui avait tout dit en 2002 est Emmanuel Todd. Je le cite presque sans commenter : « Nous assistons donc au développement d’un militarisme théâtral, comprenant trois éléments essentiels : — Ne jamais résoudre définitivement un problème, pour justifier l’action militaire indéfinie de l’« unique superpuissance » à l’échelle planétaire. — Se fixer sur des micro-puissances — Irak, Iran, Corée du Nord, Cuba, etc. La seule façon de rester politiquement au cœur du monde est d’« affronter » des acteurs mineurs, valorisant pour la puissance américaine, afin d’empêcher, ou du moins de retarder la prise de conscience des puissances majeures appelées à partager avec les États-Unis le contrôle de la planète : l’Europe, le Japon et la Russie à moyen terme, la Chine à plus long terme. — Développer des armes nouvelles supposées mettre les Etats-Unis « loin devant », dans une course aux armements qui ne doit jamais cesser (1). » Todd aime cette métaphore théâtrale, et il la file durant tout son livre. L’empire des transformers développe un cirque planétaire sous les acclamations de tous les Slate.fr, lemonde.fr et liberation.fr de cette belle planète de gauche, de droit et de démocratie : « Il y a une logique cachée dans le comportement apparent d’ivrogne de la diplomatie américaine. L’Amérique réelle est trop faible pour affronter autre chose que des nains militaires. En provoquant tous les acteurs secondaires, elle affirme du moins son rôle mondial. Sa dépendance économique au monde implique en effet une présence universelle d’un genre ou d’un autre. L’insuffisance de ses ressources réelles conduit à une hystérisation théâtrale des conflits secondaires (2). » Le pompier pyromane agite et fait des bulles : « Un nouveau théâtre s’est récemment ouvert à l’activité de pompier pyromane des États-Unis : le conflit entre l’Inde et le Pakistan. Largement responsables de la déstabilisation en cours du Pakistan et de la virulence locale de l’islamisme, les États-Unis ne s’en présentent pas moins comme médiateur indispensable. » Quinze ans près, plus personne ne veut de ce cirque US, sauf les médias sous contrôle et lus par les robots et les bobos qui surnagent. Sur l’Afghanistan, Todd écrit : « La guerre d’Afghanistan qui a résulté de l’attentat du 11 septembre a confirmé l’option. Une fois de plus, les dirigeants américains se sont engouffrés dans un conflit qu’ils n’avaient pas prévu, mais qui confortait leur technique centrale que l’on peut nommer le micro-militarisme théâtral : démontrer la nécessité de l’Amérique dans le monde en écrasant lentement des adversaires insignifiants. Dans le cas de l’Afghanistan, la démonstration n’a été qu’imparfaite (3). » On parodiera un titre célèbre de l’âge d’or hollywoodien : il n’y a pas de show business comme le business de la guerre. “There no show business like war-business! » A propos de l’OTAN et de ses gesticulations en pays balte, un colonel français, le colonel Lion je crois, a parlé d’opérations de « communication ». On verra. Mais malgré Libération et le NYT, l’Allemagne je crois préfèrera le gaz russe au nucléaire russe. Emmanuel Todd montrait comme les nord-coréens ou les iraniens son absence de peur face à l’abrutissement impérial : « Le gros de l’activité militaire américaine se concentre désormais sur le monde musulman, au nom de la « lutte contre le terrorisme », dernière formalisation officielle du « micro-militarisme théâtral ». Trois facteurs permettent d’expliquer la fixation de l’Amérique sur cette religion qui est aussi de fait une région. Chacun de ces facteurs renvoie à l’une des déficiences — idéologique, économique, militaire — de l’Amérique en termes de ressources impériales (4). » Le délirium transsexuel et féministe de l’empire est ainsi souligné par Emmanuel Todd : « Ce conflit culturel a pris depuis le 11 septembre un côté bouffon et à nouveau théâtral, du genre comédie de boulevard mondialisée. D’un côté, l’Amérique, pays des femmes castratrices, dont le précédent président avait dû passer devant une commission pour prouver qu’il n’avait pas couché avec une stagiaire ; de l’autre, Ben Laden, un terroriste polygame avec ses innombrables demi-frères et demi-sœurs. Nous sommes ici dans la caricature d’un monde qui disparaît. Le monde musulman n’a pas besoin des conseils de l’Amérique pour évoluer sur le plan des mœurs (5). » Sautons quelques références et concluons sévèrement : « Le cauchemar caché derrière le rêve de Brzezinski est en cours de réalisation : l’Eurasie cherche son équilibre sans les États-Unis. » C’est la fin de McKinder et du rêve impérial anglo-saxon de contrôler l’île-monde à coups de trique. Je terminerai avec Plaute, qui dans son Miles Gloriosus, avait écorné l’image du militaire fanfaron (Remacle.org) : « Soignez mon bouclier; que son éclat soit plus resplendissant que les rayons du soleil dans un ciel pur. Il faut qu’au jour de la bataille, les ennemis, dans le feu de la mêlée, aient la vue éblouie par ses feux. Et toi, mon épée, console-toi, ne te lamente pas tant, ne laisse point abattre ton courage, s’il y a trop longtemps que je te porte oisive à mon côté, tandis que tu frémis d’impatience de faire un hachis d’ennemis. » Nicolas Bonnal Notes Après l’empire, Gallimard, p. 32 , p. 147 , p. 149 , p. 150 , p. 152

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« Atlas du mondialisme » Entretien avec Pierre Hillard

jeudi

Le Venezuela en question: À propos de Marco Rubio et des Alliances avec la Russie et la Chine

12 août 2017 Géopolitique Réseau International Le Venezuela en question: À propos de Marco Rubio et des Alliances avec la Russie et la Chine Partager la publication "Le Venezuela en question: À propos de Marco Rubio et des Alliances avec la Russie et la Chine" Rien de ce qui se passe dans la géopolitique mondiale n’est étranger au Venezuela. La lutte pour des territoires, des influences et des ressources entre puissances pétrolières, d’état ou privées, maintient notre pays sur le devant de la scène dans cet hémisphère, avec les États-Unis à l’offensive de par leur appui à l’opposition vénézuélienne dans leur désir de renverser le chavisme. Exxon-Mobil derrière les plans de coup d’État Ces trois derniers mois de violence se sont inscrits dans le cadre d’une lutte des grandes corporations énergétiques privées pour s’emparer du pétrole et des ressources naturelles sur le territoire vénézuélien. Parmi elles, Exxon-Mobil s’impose comme celle qui a le plus investi pour « le changement de régime » dans le pays. Deux des hommes politiques les plus belliqueux à l’adresse du Venezuela au sein du Sénat étatsunien sont Marco Rubio et Ed Royce, tous les deux financés par Exxon, tout comme le président Donald Trump qui bénéficie de l’appui financier et politique de la compagnie pétrolière. Les sénateurs, de leur côté, ont fait des sanctions un point clé de leur agenda législatif; ils fournissent également un appui politique et un aval diplomatique à l’agenda du coup d’état qu’opère l’opposition vénézuélienne avec laquelle ils se sont réunis en diverses occasions. Exxon-Mobil, de la même façon, a exercé des manœuvres de pression pour que soit approuvée une loi au Sénat (des personnalités politiques telles que Marco Rubio, Ileana Ros et Bob Menéndez servant d’opérateurs) qui met en avant le rôle du Département d’État américain dans le financement de groupes d’opposition vénézuéliens (sous le couvert d’ ONG de la « société civile ») pour quelques 5 millions 500 mille dollars et autres fonds additionnels, dans l’objectif de générer de la violence au Venezuela. Tout en appuyant, dans le même temps, « les organisations régionales engagées dans le développement des réformes au Venezuela, en particulier l’Organisation des États Américains (OEA) », et en étendant les appuis de l’Initiative de Sécurité Énergétique dans la Caraïbe afin d’avoir une incidence négative sur les alliances politiques et pétrolières du Venezuela avec les pays caribéens. L’actuel secrétaire d’État, chef de la politique extérieure des Etats-Unis, est l’ex-directeur exécutif de Exxon-Mobil, Rex Tillerson. Les intérêts de la compagnie et l’attitude ouvertement favorable à un coup d’état au Venezuela de la part de la diplomatie « gringa » prennent un accent plus « va-t-en guerre » avec Tillerson à la tête. Trump-Rubio Les menaces de Marco Rubio Les États-Unis ont tenté d’établir un siège international contre le Venezuela depuis différentes zones pour atteindre l’objectif final, enlever le chavisme du pouvoir. Contribuer à un encerclement politique et diplomatique à travers l’OEA, sous la tutelle du pouvoir états-unien et avec Luis Almagro à sa tête, a été décisif, autant que l’annonce et l’application de sanctions économiques et financières de la part du Sénat et du Département du Trésor. Cependant l’encerclement international n’a pu se concrétiser. Les alliances que maintient le Venezuela avec la Caraïbe et d’autres pays hors de l’hémisphère mais aussi importants que la Russie et la Chine, sont parvenues, pour le moment, à atténuer les conséquences du siège multifactoriel. Pour cela il serait prévu d’attaquer directement le cœur économique du Venezuela: l’industrie du pétrole, représentée par la compagnie d’état PDVSA. Le 4 juin l’agence britannique Reuters laissa filtrer que la Maison Blanche étudiait la possibilité d’un embargo ou d’une interdiction sur l’importation de pétrole vénézuélien depuis les Etats-Unis, ce qui renforcerait le siège imposé pour faire pression sur le Gouvernement Bolivarien et, surtout, sur la population vénézuélienne dans l’actuel contexte de blocages de rues et d’intervention. Au cours de la matinée du 11 juillet le sénateur Marco Rubio (Exxon) a confirmé la possibilité de voir les Etats-Unis appliquer de nouvelles et « sévères sanctions » à l’encontre du Venezuela si les demandes états-uniennes ne sont pas parfaitement tenues. tweet-marco-rubio L’éventualité que les « sévères sanctions » puissent s’appliquer contre l’industrie vénézuélienne du pétrole est plausible avec Rubio comme porte-parole sur ces mesures. Manoeuvres « gringas » contre le Venezuela En mars de cette année le chef du Commando Sur, Kurt Tidd, a déclaré devant leSénat des Etats-Unis que la Russie, la Chine et l’Iran « voient l’espace économique, politique et de sécurité latino-américain comme une opportunité pour atteindre des objectifs de longue haleine et pour promouvoir leurs intérêts, lesquels ne peuvent être compatibles avec les nôtres ni avec ceux de nos associés ». Les Etats-Unis voient en ces pays une menace pour leurs intérêts en Amérique Latine, par conséquent leur objectif de sanctions contre Pdvsa pourrait être une tentative d’intimider et d’effrayer des entreprises (surtout russes et chinoises) afin qu’elles n’investissent pas au Venezuela, dans le but de renforcer le blocus financier contre le pays. C’est ainsi que huit magistrats, le président du Tribunal Suprême de Justice inclus, ont également été sanctionnés par les Etats-Unis en vertu des clauses 155 y 156, alors supprimées. La 156, entre autres attributions, déléguait au pouvoir exécutif la mise en place d’entreprises mixtes compte tenu de l’état de manque de respect de l’Assemblée Nationale, chargée, à l’origine, de ce type de responsabilités. La compagnie nationale du pétrole (PDVSA) dans le collimateur En réponse à ces mesures prises par les Etats-Unis, Pdvsa a annoncé le 9 juin l’installation du Secrétariat de la Commission Mixte de Haut Niveau entre la Chine et le Venezuela, où « ont été signés divers accords pour la création d’une société mixte chargée de consolider la mise en fonctionnement de la raffinerie Nanhai, située dans la zone sud du pays asiatique ». Et la note de presse continue ainsi : « L’accord passé entre Petróleos de Venezuela, S.A. (PDVSA) et la Corporation Nationale du Pétrole de Chine (CNPC) envisage le début des opérations de cette raffinerie pour la fin 2020, avec une capacité de traitement de près de 400 mille barils de pétrole par jour, principalement du brut vénézuélien Merey 16. En supplément, elle traitera 120 mille barils de brut léger en provenance d’Iran, de pays arabes et de nations voisines de la Chine ». Par ailleurs, le 30 juin PVSA a annoncé que la compagnie d’état inaugurait la base opérationnelle de Perforosven, une nouvelle entreprise mixte entre la Russie et le Venezuela, située sur la commune de San José de Guanipa de l’état de Anzoátegui, dans le bloc Ayacucho de la Faja Petrolífera (la bande pétrolifère) de l’Orénoque Hugo Chávez. Le président de Pdvsa, Eulogio del Pino, a déclaré « cette alliance stratégique incorpore 108 nouveaux emplois, avec un capital investi de 16 millions de dollars répartis sur 4 forages qui produiront à court et moyen terme 800 mille barils de brut, ceci dans le cadre de Motor Hidrocarburos ». Ainsi Rosneft, la principale compagnie pétrolière russe, atteint les 6 accords nationaux avec le Venezuela, trois d’entre eux situés dans la Faja. Une telle manœuvre, qui élargit à d’autres niveaux la coopération énergétique et partant, politique, entre la Russie et le Venezuela, est, entre autres choses, une réponse à la stratégie de blocus et de coup d’état développée par Exxon-Mobil contre le Venezuela. Les russes, qui constituent le plus grand exportateur de pétrole du monde et le troisième en réserves, ont manifesté le rejet de tout type d’ « ingérence destructive » dans les affaires internes du pays. Géopolitique en mouvement La politique de nationalisation de la Faja Petrolífera del Orinoco del presidente Hugo Chávez (la Ceinture Pétrolifière de l’Orénoque du président Hugo Chavez) a eu comme conséquence l’incapacité pour Exxon-Mobil de remplir les conditions pour demeurer dans la zone et de là, sa sortie du pays. Le tableau suivant illustre la répartition des entreprises mixtes, à l’exception du dernier et troisième projet entamé entre Rosneff et Pdvsa. lamina-faja-del-orinoco-participacion-de-las-empresas-reloaded L’arrêt de ses opérations au Venezuela (2007) lui a causé, selon le dénommé « coût occasionnel », une perte en extraction de près 200 mille barils par jour, c’est-à-dire que pour un prix moyen de 100 dollars le baril, l’on peut calculer que la compagnie pétrolière états-unienne n’a plus touché, sur 10 ans, la somme de plus de 73 mille millions de dollars en revenus nets. En raison de ses pertes économiques, du manque de réserves, de la diminution de son influence dans la zone avec le Venezuela à sa tête, avec en plus la cooperation énergétique et politique que protège le pays avec la Russie et la Chine, voilà ce qui fait que Exxon-Mobil canalise sa violence et l’engage dans un coup d’état à travers le financement et l’extorsion politique. La guerre au Venezuela, par conséquent, ne peut s’expliquer par le seul affrontement de forces locales mais par le combat géopolitique qui a pour nœud du conflit les ressources énergétiques. Les menaces de Marco Rubio et les pouvoirs réels qui sont derrière sa personne sont le signe de la pression qu’ils sont prêts à exercer pour empêcher que les alliances avec la Russie et la Chine ne s’étendent. Misión verdad Traduction : Michele Elichirigoity, Venezuela Infos Source: Mision Verdad via:http://www.investigaction.net/fr/le-venezuela-en-question-a-propos-de-marco-rubio-et-des-alliances-avec-la-russie-et-la-chine/

jeudi

Macron leads the effort of the Western neocolonialists to make a deal on looting Libya's resources


28 July, 2017 globinfo freexchange Here what's one of the primary priorities of the new golden boy of the neoliberal establishment. Emmanuel Macron met with Libya's two main rival leaders, presumably to achieve a piece deal so that the Western vultures could start looting the rich Libyan resources in an environment of 'peace and stability'. From Guardian: Libya’s two main rival leaders have agreed to call a ceasefire and hold elections early next year after a meeting in Paris hosted by the French president, Emmanuel Macron. Macron said Libya’s UN-backed prime minister, Fayez al-Sarraj, and Khalifa Haftar – the military strongman whose forces control large tracts of land in the east of the country – had displayed “historic courage” at the talks outside Paris on Tuesday. “The cause of peace has made great progress today,” declared Macron at the end of the talks. [...] The communique says the two leaders accept that only a political solution can end the crisis, and calls for all militia to be brought under the reins of a national army under political control. “We commit to a ceasefire and to refrain from any use of armed force for any purpose that does not strictly constitute counter-terrorism”, the document says. [...] A rival administration based in Libya’s remote east – with which Haftar is allied – has refused to recognise Sarraj’s government, and blocked the House of Representatives from being quorate. On the face of it, the Paris deal offers more to Haftar than Serraj. Most western capitals have been reluctant to give Haftar any political role save as defence minister in a Sarraj-led government, but the territorial gains of his forces have made that an increasingly untenable position. Haftar’s eastern army has won a string of victories that has left it controlling two thirds of the country, including key oil ports and Benghazi, the country’s eastern capital. The general has already declared his intention to capture Tripoli by the end of the year. [...] Haftar is backed by Egypt, the United Arab Emirates and the bulk of the French military, but has shown little commitment to power sharing and has been accused of human rights violations in capturing Benghazi. According to some information, “critics regard Sarraj as a politician imposed by foreign powers”. If you wonder how the man that took part in the coup that brought Gaddafi to power in 1969, still enjoys some Western support against the UN-backed Fayez al-Sarraj, just take a look at Wikipedia and the mystery will be instantly solved: In 1987, he [Khalifa Haftar] became a prisoner of war during the war against Chad after being lulled into a trap and captured, then a major embarrassment for Gaddafi and represented a major blow to Gaddafi's ambitions in Chad. While held prisoner, he and his fellow officers formed a group hoping to overthrow Gaddafi. He was released around 1990 in a deal with the United States government and spent nearly two decades in the Langley, Virginia, United States, gaining U.S. citizenship. Haftar lived comfortably in Virginia, relatively close to CIA headquarters, from the early 1990s until 2011. In 1993, while living in the United States, he was convicted in absentia of crimes against the Jamahiriya and sentenced to death. [...] By 1988, Haftar had aligned himself with the National Front for the Salvation of Libya, a U.S. supported opposition group. When U.S. financial aid to Zaire was not forthcoming, Zaire expelled the remainder to Kenya. Kenya only provided temporary residence, and the American CIA negotiated a settlement around 1990, enabling Heftar and 300 of his soldiers to move to the United States under the U.S. refugee programme. In March 1996, Haftar took part in a failed uprising against Gaddafi in the mountains of eastern Libya, before returning to the U.S. Haftar moved to suburban Virginia outside Washington, D.C., living in Falls Church until 2007. He then moved to Vienna, Virginia. No doubt that Haftar is CIA's agent in Libya and therefore, no one can touch him. It is obvious that the French have been compromised with the other Western neocolonialists, although as appeared in Clinton emails brought to light by WikiLeaks, the French wanted exclusively the rich Libyan resources and the Americans were dissatisfied with this situation. Finally, both the Americans and the British joined the race and the Italians also made an attempt to take a piece. It appears that the Italians "invested" on Libyan PMs since the time of Ali Zeidan (or Zidan). In the letter above concerning Italy, Paolo Scaroni, CEO of the Italian oil firm ENI, was extremely anxious to develop a new, special relationship with the post-revolutionary Libyan government and intended to gain an advantage on other Western firms looking to do business in the country. Scaroni had the full backing of the Italian government in this matter, under Mario Monti, the puppet technocrat who replaced the democratically elected, Silvio Berlusconi, through an ECB silent coup. Early this year, Reuters reported that “Prime Minister Fayez al-Seraj flew to Rome from Brussels on the eve of an EU summit in Malta to sign a memorandum of understanding with Italian Prime Minister Paolo Gentiloni. The agreement aims mainly at providing training and equipment needed to better control Libya's vast, desert borders and bolster its limited coast guard fleet.” Obviously, the Western vultures are trying to take the best positions right before the beginning of Libya's final looting, in order to take the best pieces possible. Read also: The ruthless neo-colonialists of 21st century FacebookTwitterGoogle+PinterestShare Posted by system failure due to insufficient evolution? Email This BlogThis! Share to Twitter Share to Facebook Share to Pinterest

L'impossible révolte des peuples d'occident.

mardi

Rumi: Don't Go Back To Sleep (Sufi Poem) ♫

L'argent dirige le monde... Mais qui dirige l argent ?

Slavery by Consent - Part 5 - Usury

The international usurers return to the crime scene called Greece!


26 July, 2017 globinfo freexchange The paranoia we live in, seems to have no limits. The international usurers, some of the largest vampire banks that drink the blood of societies, are returning to the crime scene called Greece. The country that has been destroyed by the memorandums, 'begged' for some money from the parasites of the global financial mafia, with the usurious 4.6% interest rate! Yet, the country was sacrificed to rescue some of these parasites, while others have played a dirty role in leading Greece to bankruptcy! Thus, the international usurers will make even more money over the Greek corpse, and the 'leftist' government has celebrated the fact much more than the local neoliberal regime! At the same time, the top executive of the European Financial Dictatorship, Pierre Moscovici, launched the usual indirect threat, not only against Greece, but also against Europe, saying that “Confidence in Greece is really coming back, but we need to continue the good work. We need to be on the bicycle, and to keep on pedalling. That's the case for Europe, as a whole. If you don't go that way, that bicycle falls.” By now, we already know what that means. Further measures, new memorandums, further cuts, further sell-off of public property, until the final completion of the Greek experiment and its implementation throughout eurozone. And the obvious, big question comes next: isn't the purpose of Greece's return to the markets, even with such usurious interest rates, to be liberated from the ECB dictatorship and therefore, from the catastrophic memorandums? And the obvious answer is that these so-called 'invisible markets' that operate independently, is one of the biggest fairy tales manufactured by the neoliberal ideology to manipulate the masses. Moscovici's statements were made in full synchronization with this very expensive return to the markets for Greece, so that the neoliberal priesthood be sure that the country will receive the message: memorandums and suffocating scrutiny are not over! This means that the global financial mafia operated in full coordination with the executives of the European Financial Dictatorship. As expected, the global media of the neoliberal regime celebrated another totally fake 'success story', like the one of Samaras administration back in 2014. As you see, this is another great performance staged by the regime, in order to achieve the consent of the Greek society (and others) towards their definite surrender to the memorandums of destruction. FacebookTwitterGoogle+PinterestShare by system failure due to insufficient evolution?

Two Steps From Hell - Fall of the Fountain World (Behind The Scenes)

lundi

Dette crise chômage qui crée l'argent ..

"Des banques sauvées. Le patient (bientôt) mort !"


24 juillet 2017 - Réseau International ! Partager la publication "Des banques sauvées. Le patient (bientôt) mort !" Depuis la crise de la dette nationale grecque, qui est devenue publique en 2010 et qui jusqu’à présent n’est pas résolue, l’économie de la Grèce a baissé d’un quart. Cela malgré le troisième programme d’ajustement économique du « Mécanisme européen de stabilité » d’un montant de 248 milliards d’euros. Selon l’expert financier Marc Friedrich 90% de ces disponibilités ne sont jamais arrivées, sinon le chômage des jeunes ne dépasserait pas comme actuellement les 50%. L’argent a reflué vers des instituts financiers à Francfort, à Paris et à Londres et a sauvé ces banques et l’euro de la faillite. Dans une interview Marc Friedrich a dit : « … et c’est un scandale en soi que nous essayions en fait toujours de sauver le patient, en ce cas la Grèce, par les mêmes médicaments qui ont échoué, c’est-à-dire par le médicament « Sauver les banques ». Mais dans ce cas la Banque centrale européenne (BCE), la Troïka (c’est-à-dire la coopération de la Banque centrale européenne, du Fonds Monétaire international et de la Commission européenne) et les responsables à Bruxelles et à Berlin continuent à essayer de retaper le patient avec le même remède qui a échoué, et ce jusqu’à ce que le patient tombe vraiment raide mort. » Dans cette situation les responsables devraient être à l’écoute du journaliste suisse Ernst Reinhardt, je cite : « Celui qui est grand, c’est celui qui commande mais qui se laisse quand même dire quelque chose. » source: https://www.kla.tv/index.php?a=showlanguage&lang=fr Partager la publication "Des banques sauvées. Le patient (bientôt) mort !"

jeudi

Le Général de Villiers remplacé illico presto par le Gal Lecointre! 19/7

Macron fustigé unanimement après la démission du chef d'Etat major des a...

Général DESPORTES: "le gouvernement MACRON, c'est de l'incompétence et d...

Démission de P. de Villiers : L'Armée se déchaîne contre E. Macron! 19/7

Aux Origines De La Secte Boko Haram, Financements Manipulations et Objec...

L'escroquerie DAECH, Le Bras Armé Des Puissances Occidentales, Mis À Nu!...

L'argent - Dette au service de la domination de la Haute Finance

Nouvel ordre mondial et culpabilisation impériale : faut-il remplacer la Bastille par le Vel d’Hiv ?


20 juillet 2017 Nazis pour toujours, les Allemands se font rappeler matin, midi et soir leur passé nazi à l’école. L’histoire de l’Allemagne c’est l’histoire de la chambre à gaz. C’est pourquoi Friedrich Zauner a écrit dans l’article du mois (sur Unz.com) que son pays est foutu : la population mollassonne, écolo et culpabilisée de Tübingen continuera de se faire violer jusqu’au dernier par les réfugiés de la chère Angela (voyez lefigaro.fr aussi), et comme disent ses lecteurs les plus malins, c’est bien fait… Pour la France, dont l’histoire se limite au racisme, au passé colonial, à l’esclavage, et à la collaboration, il faut procéder à un ajustement historique : et remplacer la date du 14 juillet par celle du 16. La Bastille remplacée par le Vel d’Hiv, sera une bonne manière de procéder juridiquement, benoitement et sereinement à notre grand remplacement empathique. Le nouvel ordre mondial progresse avec la culpabilisation impériale. Cet impérialisme humanitaire vous liquide plus vite que cent guerres ! Comme je l’ai redécouvert dans mon vieux livre d’histoire de première (Monnier, collection Nathan), la conquête française a tué un tiers des indigènes en Algérie. Notre prince-président aux ordres du NOM devrait donc m’écouter et faire payer à son pays de saligauds le prix de son histoire. On pourrait célébrer une journée par semaine pour les Juifs, une autre pour les Arabes, une suivante pour les Africains (ou deux, parce qu’il y a aussi eu les îles sucrières), une autre pour les Vietnamiens, les Cambodgiens, sans oublier les Malgaches. Tous les jours une fête pour pleurnicher et pour nous racketter et la conscience universelle-NOM sera contente. Car pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Après on pourrait organiser des séances de suicides de repentance pour faire plaisir aux administrés zombis qui regardent la télé et faire plaisir aux élites qui veulent en terminer avec l’Etat-nation. Quant à un petit pays comme l’Italie qui dut exiler un tiers de sa population qui crevait de faim grâce à ses politiciens républicains, on lui impose sur ordre de Soros et Merkel un grand recouvrement plus accéléré. 4500 réfugiés par jour (soit 1,2million par an), en attendant dix mille. Ils sont d’ailleurs moins des réfugiés que des recherchés vous ne croyez pas ? Homme blanc, tu n’es pas au bout de ton fardeau et de tes peines. Personnellement il y a dix-sept ans que je ne vis plus dans mon pays de cons, de salauds, de collabos, de racistes bourrés de préjugés (la France, donc), mais je n’ai pas encore changé de nationalité, car laquelle prendre ? Regardez ce que deviennent le Canada, la Nouvelle-Zélande, l’Espagne (à deux doigts de sa partition), l’Amérique, tout le reste ! Devenir Chinois, peut-être ? Ils ont l’air moins complexés que les autres, que les Japonais en particulier, qui sont contents de disparaître sous une montagne de dettes et de remords. Le péché, en latin, se dit debitum, demandez-vous pourquoi notre repentance progresse au rythme de la dette immonde. A.A./ Réseau International

mercredi

Michel collon La paix est un prétexte Le chaos dans le monde est vou...

Creeping Sharia: The ISLAMIZATION of the WEST

"« La crise grecque a rapporté plus de 1 milliard d’euros aux Allemands ! »"


 Partager la publication "« La crise grecque a rapporté plus de 1 milliard d’euros aux Allemands ! »" C’est un article de La Tribune qui nous apprend qu’entre les “prêts accordés à Athènes et les programmes de rachat de titres de dette, les organismes allemands ont récolté 1,34 milliard d’euros depuis le début de la crise”… “Dans le détail, la banque de développement allemande KfW a encaissé 393 millions d’euros d’intérêts du prêt de 15,2 milliards d’euros qu’elle a accordé à Athènes en 2010. Entre 2010 et 2012, un programme de rachat de titres de dette d’État par les banques centrales de la zone euro a permis à la Bundesbank d’enregistrer un profit de 952 millions d’euros.” “Les États membres s’étaient pourtant accordés pour reverser les profits des banques centrales à la Grèce. Seulement l’opération a été stoppée en 2015 pour des raisons politiques, rappelle Les Échos, en particulier à cause des tensions entre le gouvernement Tsipras, fraîchement élu, et la Troïka. La bonne volonté marquée d’Athènes, en appliquant les mesures d’austérité demandées par ses créanciers, devrait conduire les Européens à lever le blocage.” “Après huit années d’austérité, la croissance grecque ne décolle pas. Le FMI en a bien conscience et avait conditionné sa participation au versement de la prochaine tranche d’aide à des mesures d’allègement de la dette hellénique. Face au refus catégorique du ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, le Fonds a donné son accord de principe sur sa participation car sans cette nouvelle tranche d’aide, Athènes aurait fait défaut au remboursement d’un prêt qui arrivait à échéance ce mois de juillet. Mais le FMI ne veut pas effectuer de versement tant que des concessions ne seront pas faites de la part des Européens.” Un nouveau problème arrive sur la Grèce… Ce nouveau problème c’est le FMI qui sait bien que la Grèce ne pourra pas s’en sortir sans une réduction encore importante de sa dette. Or, si les Allemands ont gagné de l’argent sur le dos des Grecs, cela n’a été possible que parce que comptablement les titres que l’Allemagne détient sur la Grèce reçoivent bien les intérêts dus et qui sont payés grâce à d’autres prêts (ce qui porte le nom de “cavalerie”). Les 15,2 milliards d’euros accordés par l’Allemagne rapportent donc quelques centaines de millions d’euros… ou produiront 15 milliards de pertes pour les Allemands (et les Français accessoirement) s’il faut à nouveau réduire la dette de la Grèce… Or Merkel ne voudra pas acter ses pertes et cherchera à continuer à les masquer, et cette volonté de masquer ses pertes explique les raisons du supplice grec sans fin. Pourtant, pour la Grèce aussi l’heure des comptes approche. Et nous découvrirons alors le véritable coût du sauvetage de la Grèce et donc de l’euro… Ce jour-là, cela fera nettement moins rire les euro-béats, qui deviendront des euro-bêtas, obligés de payer. Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous ! Charles SANNAT source:https://insolentiae.com/la-crise-grecque-a-rapporte-plus-de-1-milliard-deuros-aux-allemands-ledito-de-charles-sannat/ Partager la publication "« La crise grecque a rapporté plus de 1 milliard d’euros aux Allemands ! »"

mardi

Le Groupe BILDERBERG, c'est quoi exactement ? (enquête très complète)

ADBK Bilderberg 2017 : C'est quoi le Menu ? Partie 1

The wealth of the country was stolen under the EU flag


President of Moldova Igor Dodon: The wealth of the country was stolen under the EU flag Friday, July 14, 2017 According to the Moldovan head of state, Western countries have supported the government in looting and pillaging the wealth of the country in order to preserve their influence in the region. Corruption was the basis of Moldova's EU-politics. Western countries also backed the government of Moldova in a financial and "geopolitical" sense, despite being aware of government officials' corrupt practices - doing all this to preserve their control over the country preventing Russian influence from expanding into the region, said Igor Dodon to an Italian TV channel. The West was proud of the fact that the Moldovan government called itself European. Western politicians have lost sight of everything that has happened here - and above all the fact that the EU money has been stolen. By referring themselves as European, government officials have also blackmailed the West - if you do not look the another way until the institutionalized robbery of the country completed, the Russians will come and take your place. The head of state added that, despite the financial support provided for eight years, since the signing of the Association Agreement, the Moldovan people's confidence in the European Union has collapsed. During those years, people watched helplessly as corrupt politicians robbing the country under the EU flag. Then they started asking questions: why should we support the EU when the EU supports these criminals? Dodon said. During the 2016 election campaign the head of state stressed that Moldova should restore strategic partnership with Russia, reconquer the Russian market and normalize cooperation with Russia in the energy sector. (Note: The usual suspects deployed a very well-tested and effective strategy in Moldova as well; it worked miracles in the rest of eastern Europe a few decades earlier when it was their turn to be robbed.) (hidfo.ru – hungarianambiance.com) BY HUNGARIANAMBIANCE

Noam Chomsky on ISIS

Noam Chomsky July 2017 - The Emerging World Order