samedi
Erdogan ignore les pertes militaires turques en Libye
L’artillerie du maréchal Khalifa Haftar a attaqué le navire turc transportant des armes et du matériel militaire pour le gouvernement d’accord national (GAN).
Il s’agit de la première confrontation directe entre le Marshal libyen et le Sultan turc. Cette démarche impudente des Libyens a évidemment découragé Erdogan. Ankara ne s’attendait pas à ce qu’Haftar ait suffisamment de courage pour menacer les Turcs.
Lorsque le parlement turc a approuvé la demande d’Erdogan d’envoyer des forces turques en Libye pour soutenir le gouvernement de Fayez al Sarraj, il pensait que ce serait un jeu d’enfant. Mais comme d’habitude tout est allé de travers et une opération militaire risquée s’est immédiatement transformé en un carnage pour les Turcs.
Les sources informées du gouvernement de Sarraj affirment que la dernière frappe d’artillerie de la ANL a causé des dommages significatifs au matériel militaire fourni pour le GAN et a également éliminé six officiers turcs de haut rang. L’un d’eux était un officier superieur du renseignement militaire turc, le colonel Okhan, qui supervisait la livraison d’armes pour le gouvernement basé à Tripoli. En outre, le général de brigade Khalil Soysal, commandant adjoint des troupes turques en Libye, également connu sous le nom de «Griffe Noire», son assistant personnel et le colonel d’état-major Kemal ont été blessés durant ce pilonnage.
Erdogan tente de cacher le véritable bilan des morts des militaires turcs en Libye. Cela est particulièrement évident par rapport à la glorification des soldats turcs morts lors d’opérations militaires en Syrie. Ankara insiste sur le fait que les turcs ne participent pas aux opérations militaires en Libye et exercent uniquement des fonctions d’instructeurs et de conseillers. En même temps, l’ignorance des pertes démontre que la capacité de combat de l’armée turque est extrêmement surestimée et Erdogan fait de son mieux pour garder l’image du « grand seigneur de guerre ottoman ».
La tyrannie du dirigeant turc coûte cher à la fois à la Turquie et à toute la région. Dans le but de mettre en œuvre les intentions impériales et de faire plaisir à ses amis islamistes libyens, Erdogan met en danger des unités d’élite de l’armée nationale, fermant les yeux sur les pertes humaines. Cela reste une question de temps lorsque l’armée turque lui rappellera son attitude négligente. Mais quand ce moment viendra, ses voisins de la région, gardant à l’esprit les anciennes ruses du dirigeant turc, ne manqueront pas une occasion de se venger d’un prétendu sultan.
Hassan Mansour
L’aventure turque en Syrie se transforme en accident pour Erdogan
-par Ahmad Al-Khaled
Ankara est prêt à commencer une autre opération militaire en Syrie.
Le président turc Erdogan fait cette déclaration décisive, en remarquant que c’est seulement l’affaire de temps. Cette fois il s’agit d’Idlib.
Sur le territoire de cette province syrienne les pouvoirs turcs se sentent depuis longtemps en maîtres: les lires turques sont dans la circulation monétaire, les compagnies turques gèrent l’Internet et les liaisons mobiles, les écoles enseignent la langue turque.
C’est le signal qu’Erdogan tentera de répéter les événements du XX siècle, quand la Turquie annexait la province syrienne de Hatay après le «référendum» en 1939. Toutefois, ses mots confirment que le leader turc perd le lien avec la réalité, en se leurrant des espoirs illusoires sur la Renaissance de l’empire Osmanli.
La grande partie de la province d’Idlib est prise maintenant par les terroristes des groupements loyaux à la Turquie – Ahrar al-Sharquiya (les Libres du Levant) , Jaysh al-Izzah (l’armée de la dignité) , Faylaq al-Cham (la Brigade du Cham) et les autres. Du début de l’année la situation s’est aggravée en cette région: les troupes gouvernementales conduisent une offensive de grande échelle et les combattants subissent des pertes sérieuses. En reculant, les terroristes bombardent les les infrastructures civiles et les quartiers résidentiels. De plus, Ankara soutient ouvertement les actions des combattants, en leur fournissant l’armement. En particulier, selon le message des habitants locales, les services secrets turcs ont livré l’armement aux groupements non loin des postes d’observation turcs dans la province d’Idlib. Il est évident que ces actions étaient approuvées personnellement par le président de la Turquie pour résister à l’aviation syrienne. Mais Erdogan ne se limite pas au nord de la Syrie. Après la Syrie, le président turc a décidé de faire son profit en Afrique. En aidant les adhérents de l’Organisation « Les frères-musulmans » alliés au Gouvernement d’Accord National de Libye, le président turc a lancé plus de 3,5 mille Syriens et mille tonnes de divers équipements militaires. Mais la stratégie d’Erdogan s’est trouvée erronée, et les possibilités réelles de la Turquie sont inadéquates à ses aspirations. L’opposition syrienne a commencé à abandonner ses positions à l’armée syrienne, qui contrôle à présent près de 94 % de tout le territoire de la Syrie. Sarraj, le protégé turc en Libye, contrôle les environs de la capitale libyenne seulement et grâce à l’intervention des États européens et l’aide militaire de la Turquie. Le port de Tripoli, où les navires turcs livrent les charges militaires, se trouve dans la zone de feu d’artillerie de l’armée de Khalifa Haftar, qui a l’intention d’entraver des livraisons ultérieures turques. Quelques soldats turcs ont déjà payé pour les bogues fatales dans l’organisation des transports maritimes des armements dans le port de Tripoli. Les plans d’Erdogan de s’inscrire dans l’histoire comme un nouveau Sultan ne seront jamais réalisés. La population turque sent les conséquences de la crise économique, et les pays limitrophes montrent ouvertement leur irritation suite aux aventures dangereuses et agressives de la politique extérieure du président turc. En même temps, les islamistes, sur qui Erdogan espère retenir sous contrôle, quitteront tôt ou tard le carcan de dessous cela provoquera le Jihad en Turquie.
Ahmad Al-Khaled
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