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Élection aux Etats-Unis. Le mythe de Charybde et de Scylla en action.


«Un souriceau tout jeune, et qui n’avait rien vu, (…) Voici comme il conta l’aventure à sa mère. J’avais franchi les monts qui bornent cet État Lorsque deux animaux m’ont arrêté les yeux; L’un doux, bénin et gracieux, Et l’autre turbulent et plein d’inquiétude. Il a la voix perçante et rude; Sur la tête un morceau de chair, un animal venu de l’Amérique. Sans lui j’aurais fait connaissance Avec cet Animal qui m’a semblé si doux. Une humble contenance, Un modeste regard, et pourtant l’oeil luisant Mon fils, dit la souris, ce doucet (5) est un Chat, Qui sous son minois hypocrite, Contre toute ta parenté(…) L’autre animal tout au contraire Bien éloigné de nous malfaire, Servira quelque jour peut-être à nos repas. (…) Quant au chat, c’est sur nous qu’il fonde sa cuisine Garde-toi, tant que tu vivras, de juger des gens sur la mine». Jean de la Fontaine (Le cochet, le chat et le souriceau). Cette fable nous incite à plus nous méfier de Clinton que de Trump. Nous avons été de grands naïfs et nous avons été trahis par Obama que l’on avait paré de toutes les vertus, notamment après son discours du Caire. S’agissant de ses promesses, aucune n’a été tenue. Il est vrai que, comme l’écrivait le président français Jacques Chirac : « les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Ce fut exactement le contraire qui s’est passé. Un prix Nobel de la paix pour avoir rendu le monde encore plus tragique. Ce qui fait que nous sommes avertis à propos de cette élection américaine qui quoiqu’on dise intéresse à des degrés divers tout le monde. On connait l’affection de Hillary Clinton pour le pouvoir et pour toutes les méthodes à même d’y parvenir, en s’adossant à deux piliers de la politique américaine qui font et qui défont les présidents : l’Aipac et Wall Street, en gros l’influence des oligarques et l’invulnérabilité d’Israël qui doit toujours garder des longueurs d’avance sur les pays du Moyen Orient. Mais l’autre, Donald Trump c’est un self made man, mais cependant un illustre inconnu dans le monde de la politique. On a vu Trump se battre comme un beau diable contre l’establishment, mais tel que les médias l’ont présenté en le diabolisant il n’avait aucune chance, les sondages main stream martelaient qu’Hillary Clinton allait l’emporter haut la main. Nous allons dans ce qui suit décrire globalement les deux projets de gouvernement véhiculés par les deux challengers . Election américaine : ce que disent Trump et Clinton sur l’économie Cette contribution du journal Le Monde qui affiche clairement son parti pris pour Hillary Clinton donne, cependant, les grandes lignes des politiques proposées par les deux candidats Le Monde nous apprend que : « Le G20 Finances vient de mettre en garde contre les risques et les « incertitudes » créés par la montée des populismes dans certains pays occidentaux, sans nommer directement le candidat américain Donald Trump. Il y a quelques jours, Il en rajoute en appelant à la rescousse Christine Lagarde, la directrice générale du FMI, qui : « a affirmé que le protectionnisme constituait « une faute économique flagrante ». « Donald Trump claironne qu’il veut rétablir des droits de douane et tire à vue sur le libre-échange. Hillary Clinton a fini par prendre position contre le traité de libre-échange Partenariat Trans-Pacifique (TPP), signé par les Etats-Unis et onze pays d’Asie-Pacifique ». (1) S’agissant des impôts Hillary Clinton a promis de ne pas augmenter les impôts pour les classes moyennes. Elle se propose en revanche de « réformer la réglementation fiscale pour que les plus riches paient leur part ». Donald Trump défend de longue date une baisse massive centrée sur les classes moyennes. Il propose de ramener le nombre de tranches d’impositions de sept à trois avec des taux de 12 %, 25 % et 33 % pour la tranche la plus élevée. Hillary Clinton propose de porter le salaire minimum horaire à 12 dollars, avec des pointes à 15 dollars dans certaines zones. Donald Trump est opposé au salaire minimum au niveau fédéral mais s’est dit désormais favorable à « une hausse d’une certaine ampleur », même s’il veut en laisser la responsabilité aux Etats ».(1) S’agissant du commerce international Hillary Clinton se montre plus critique sur l’ accord partenariat transpacifique (TTP), conclu en 2015 par Barack Obama avec onze pays du pourtour pacifique (…) Hillary Clinton se prononce contre, le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) négocié avec l’Union européenne jugeant l’accord insuffisamment protecteur pour l’économie américaine. Elle rejoint Donald Trump qui a déclaré qu’il se retirerait du TPP. qu’il a comparé l’accord à « un viol de notre pays » Il souhaite renégocier l’Alena. C’est principalement le Mexique, où de nombreuses usines américaines ont été délocalisées, qui est visé par le républicain ».(1) S’agissant des relations avec la Chine Hillary Clinton s’oppose à ce que la deuxième puissance économique mondiale se voie attribuer le statut d’économie de marché. Pour Donald Trump : la Chine « est responsable de près de la moitié de notre déficit commercial », répète le candidat. Il s’est dit prêt à accuser officiellement Pékin de manipulation des taux de change et à imposer des droits compensatoires sur les produits « made in China » pour rééquilibrer les échanges commerciaux entre les deux premières puissances économiques de la planète »(1). Hillary Clinton propose des incitations fiscales pour les investissements dans les zones touchées par la désindustrialisation et pour les entreprises qui relocalisent des emplois aux Etats-Unis. Donald Trump veut faire respecter les accords commerciaux et augmenter les droits de douane pour reconstruire l’industrie manufacturière américaine. Hillary Clinton prône un plan de reconstruction et remise en état des infrastructures, avec un investissement de 275 milliards de dollars sur cinq ans. Donald Trump : il a proposé de doubler la mise sur ce que propose Hillary Clinton, mais sans entrer dans les détails ». (1) Enfin s’agissant de l’Energie, Hillary Clinton veut développer les énergies propres et réduire la consommation de pétrole d’un tiers en dix ans. Elle soutient la fracturation hydraulique, mais entourée de précautions Si Trump est élu, il va suivre la politique de Bush qui a refusé de ratifier le protocole de Kyoto, Donald Trump est partisan de la déréglementation et promet de dynamiser le secteur des énergies fossiles ». ce qui veut dire que l’accorde de Paris va battre de l’aile car on peut être sûr que si cela devait arriver la Chine ne se sentira pas tenue d’obtempérer…Bienvenue dans le chaos planétaire.. Les grandes lignes de la politique étrangère de Clinton et Trump Ce qui intéresse les citoyens de la planète c’est aussi comment les deux challengers s’adresseront au Monde: «Contrairement à Donald Trump, lit-on sur le texte suivant, Hillary Clinton reste favorable à une présence très marquée des États-Unis sur la scène… Elle prône une présence américaine solide dans le monde, face à un Donald Trump aux tendances isolationnistes. (…) Ainsi, Hillary Clinton reste favorable à une présence, et à une responsabilité, très marquée des États-Unis dans le monde. Elle-même s’est beaucoup impliquée dans différentes crises, notamment au Moyen-Orient, lorsqu’elle a été secrétaire d’État, notamment en Libye. (…) Selon Barthélémy Courmont. «On parlait à l’époque des États-Unis comme le «gendarme du monde», Mme Clinton estime que c’est là «le rôle presque messianique des États-Unis», estime l’expert. Il n’est pas anodin qu’on voit paraître à ses côtés des personnalités comme Madeleine Albright, qui fut secrétaire d’État de Bill Clinton lors de son second mandat.» (2) Donald Trump, par contre, chercherait à remettre en question des alliances traditionnelles des États-Unis dans le monde, mais surtout au Moyen-Orient, notamment celle qui unit Washington à Riyadh, Le slogan de Donald Trump, «make America great again» («Nous rendrons sa grandeur à l’Amérique»), «Le slogan de Trump ne fait pas seulement référence à l’industrie américaine et à son appauvrissement, mais à la place de l’Amérique sur la scène internationale», estime la journaliste. Moins que de l’isolationnisme pur et dur, ce serait plutôt une forme de retrait que cherche le candidat républicain, avec la possibilité de choisir «à la carte» les conflits dans lesquels s’engager, sans pour autant s’y engouffrer tête première. Seul le dossier israélo-palestinien constitue le seul point sur lequel les deux candidats se rejoignent d’une manière ou d’une autre «Il considère que l’Europe orientale est une zone bordélique – a mess en anglais-. Il affirme que l’Etat islamique a été créé par Barack Obama. Il aimerait que le Japon devienne une puissance nucléaire. Donald Trump, pour qui la Crimée est russe, ne se porterait pas automatiquement au secours des pays Baltes s’ils étaient envahis.» (2) Les connections du tandem Obama-Clinton avec les Frères musulmans On n’aurait pas pensé que les relations avec les Frères musulmans étaient aussi fortes avec l’administration Obama comme nous le lisons: «Dans un premier temps, le FBI a observé que le serveur privé n’avait pas la sécurisation du serveur du département d’État. Mme Clinton n’avait donc commis qu’une faute de sécurité. Dans un second temps, le FBI a saisi l’ordinateur de l’ancien membre du Congrès, Anthony Weiner. Celui-ci est l’ancien époux d’Huma Abedin, directrice de cabinet d’Hillary. Des e-mails provenant de la secrétaire d’État y ont été retrouvés. Anthony Weiner est un homme politique juif, très proche des Clinton, (…) Huma Abedin se sépara officiellement de lui durant cette tourmente, mais en réalité ne le quitta pas. Huma Abedin est une Etats-Unienne ayant été élevée en Arabie saoudite. Son père dirige une revue académique -dont elle fut durant des années la secrétaire de rédaction- qui reproduit régulièrement l’avis des Frères musulmans ». (3) « Sa mère préside l’association saoudienne des femmes membres de la Confrérie et travaillait avec l’épouse du président égyptien Mohamed Morsi. Son frère Hassan travaille pour le compte du cheikh Yusuf al-Qaradawi, le prêcheur des Frères et conseiller spirituel d’Al-Jazeera, c’est aussi le prédicateur Qaradawi qui prône les attentats kamikazes dans le monde entier. Madame Abedin n’est pas la seule membre de l’administration Obama liée à la confrérie. Le demi-frère du président, Abon’go Malik Obama, est le trésorier de l’OEuvre missionnaire des Frères au Soudan et président de la Fondation Barack H. Obama. En avril 2009, deux mois avant son discours du Caire, le président Obama avait secrètement reçu une délégation de la confrérie dans le Bureau ovale. (…) Il se trouve que dans l’équipe de son challenger Donald Trump, on compte le général Michael T. Flynn qui tenta de s’opposer à la création du Califat par la Maison-Blanche et démissionna de la direction de la Defense Intelligence Agency(Agence de Renseignement militaire) pour marquer sa réprobation)». (3) Le coup de tonnerre puis une éclaircie pour Clinton On pensait que l’élection était pliée. Un coup de tonnerre! Tout part bien sûr de «l’affaire des e-mails» d’Hillary Clinton. (…) on a appris qu’en 2009, Hillary Clinton devenant Secrétaire d’État, elle met en place une messagerie privée parallèle à son officielle, sur laquelle transiteront ses affaires ayant trait à la diplomatie américaine. Ceci est en parfaite violation du Federal Records Act imposant l’archivage des communications officielles des élus et hauts fonctionnaires pour leurs activités de mandat. Découverte par hasard, cette messagerie fera l’objet d’une enquête par le FBI. Cependant, plus de 30.000 e-mails manquèrent à l’appel. Malgré ce trou béant, et malgré la présence d’e-mails pourtant classifiés sur ce serveur, le FBI décida de clore l’enquête, à la stupéfaction générale. Malheureusement, il semble bien qu’une copie de ces e-mails ait persisté, et soit tombée dans les mains de Wikileaks qui s’est fait un plaisir de les mettre à disposition du public, morceau par morceau. Depuis, les révélations ne cessent de s’empiler d’autant que, parallèlement (4) «Dans ces e-mails démocrates, on découvre que tout fut mis en place pour qu’Hillary Clinton soit désignée vainqueur de la primaire avant Bernie Sanders, Ces révélations coûtèrent sa place à Debbie Wasserman Schultz, la présidente du DNC. Et ces e-mails montrent sans la moindre ambiguïté qu’Hillary Clinton savait pertinemment qu’elle violait la loi en utilisant un serveur privé pour sa correspondance officielle, De façon pire encore, il est maintenant admis qu’Huma Abedin, l’assistante personnelle d’Hillary Clinton et directrice adjointe de sa campagne, manipulait fréquemment ces e-mails pourtant classifiés alors qu’elle n’a pas elle-même l’autorisation de le faire. (…) Comme bonus, ces e-mails prouvent à leur tour qu’Hillary Clinton a reçu par avance les questions des débats avec Bernie Sanders organisés dans le cadre des élections, ce qui là encore est un formidable camouflet à l’équité et vient, de surcroît, corroborer les accusations de trucage de Trump.» (4) Bref, l’avalanche de révélations s’annonce de plus en plus délicate à étouffer de la part du camp Clinton. Alors que la campagne était sur des rails, que la candidate démocrate semblait se diriger tout droit vers une élection facile adoubée tant par les médias que par la finance, l’industrie et les intellectuels, WikiLeaks a fait dérailler le train en montrant que la candidate démocrate est l’escroc entouré de crapules que ses adversaires désignaient comme tel.»(4) L’échec de la démocratie: comment les oligarques planifient de voler l’élection Paul Craig Roberts ancien ministre de l’Administration Carter nous décrit son amertume devant le maillage de l’oligarchie qui fait et défait les présidents et qui se trouve en face d’un os, Trump, qui n’est pas docile: «Je suis maintenant convaincu que l’oligarchie qui gouverne l’Amérique a l’intention de voler l’élection présidentielle. (…) Mais ils ne sont pas propriétaires de Trump. (…) Une personne qui parle comme ceci n’est pas cajolée par les oligarques. Wall Street et les méga-banques trop grandes pour faire faillite et la Réserve fédérale, un organisme fédéral qui a préféré sauver cinq banques plutôt que des millions de propriétaires américains en difficulté.(…) Le complexe militaro-industriel qui a dépensé des milliards de l’argent des contribuables pendant quinze ans de guerres gratuites entièrement fondées sur des mensonges pour les enrichir eux-mêmes et garder leur pouvoir.» (5) Il nous informe de leur visée: «Les néo-conservateurs dont l’idéologie folle d’une hégémonie mondiale américaine enfonce le peuple américain dans un conflit militaire avec la Russie et la Chine. (…) L’agro-business (Monsanto & Cie), les sociétés qui empoisonnent le sol, l’eau, les océans et notre nourriture avec leurs OGM, herbicides, pesticides et engrais chimiques, tout en tuant les abeilles qui pollinisent les cultures. Les industries extractives autour des énergies fossiles, utilisant les mines, la fracturation hydraulique et la déforestation, qui maximisent leurs profits en détruisant l’environnement et l’approvisionnement en eau. Le lobby israélien qui contrôle la politique américaine au Moyen-Orient et a commis un génocide contre les Palestiniens tout comme les États-Unis ont commis un génocide contre les Américains indigènes. Israël utilise les États-Unis pour éliminer les pays souverains qui se dressent sur son chemin. (…) Selon les presstitués, Hillary a gagné l’élection avant le vote. Hillary a été déclarée gagnante avec 93% de chance. (…) ils ont tout fait pour convaincre non seulement les Américains, mais aussi le monde, que Donald Trump est un candidat tellement inacceptable qu’il a perdu l’élection avant le vote.. (…) C’est un échec total. La démocratie, qui était l’espoir du monde, a totalement échoué aux États-Unis d’Amérique.»(5) Une grande révolution silencieuse pour barrer la route à Clinton Apparemment les charges contre Madame Clinton sont sérieuses au point que des patriotes veulent lui barrer la route. De ce fait, on accuse, d’après le Dr Steve R. Pieczenik, ancien de la Communauté du Renseignement, les Clinton d’être en train de réaliser un coup d’état silencieux. Devant cet état de fait il semble que l’Amérique profonde se réveille et ne veut pas de fait acquis, c’est notamment le directeur du FBI contraint dit-on par ses équipes de rouvrir le dossier des emails Nous l’ écoutons: «Ils ont décidé de stopper Hillary Clinton en faisant un contre-coup d’Etat, et leur arme n’est autre que WikiLeaks. (..) Le 1er novembre 2016, lit-on Hillary Clinton, Bill Clinton et leur entourage qui les assiste, ont mené un coup d’État civil. (…)ce coup d’État a été mené silencieusement et très efficacement à travers deux méthodes: la corruption et la cooptation. Les Clinton ont été impliqués dans [toute une démarche de] cooptation au sein de notre Maison-Blanche, de notre système judiciaire, de notre CIA, FBI, notre secrétaire à [ministre de] la Justice Loretta Lynch, le directeur du FBI James Comey, depuis quelque temps déjà. (…) nous n’avons pas de canons, nous n’avons pas d’armes, nous n’avons pas l’intention de tuer qui que ce soit, nous n’avons pas l’intention de blesser qui que ce soit. Mais nous, le public américain et ceux d’entre nous qui servent en tant que vétérans ou au sein des Services de renseignement comme moi-même, nous allons stopper les Clinton qui prétendaient assumer un pouvoir qu’ils ne méritent pas.» (6) Si on devait donner un exemple ,justement de l’état de corruption, le cas suivant est édifiant: «En février 2009, le fisc américain réclamait à l’UBS les noms de 52.000 clients américains soupçonnés d’évasion fiscale. Hillary Clinton, qui venait d’être nommée secrétaire d’Etat, fut convoquée en Suisse par le département des Affaires fédérales, son équivalent. Le 19 août 2009, Hillary Clinton annonçait que l’UBS ne paierait aucune amende, et produirait uniquement la liste de 4450 clients d’ici un an. A partir de là, les dons de l’UBS à la fondation Clinton «sont passés de moins de 60.000 dollars jusqu’en 2008, à un total de 665.000 dollars jusqu’à fin 2014», rapporte le Wall Street Journal. La banque suisse a également accordé à la fondation un prêt de 30 millions de dollars, et a versé 1,5 million de dollars à Bill Clinton pour des «conférences privées». (7) Ariane Walter parlant de ceux qui tirent les ficelles et qui avaient misé sur Hillary Clinton pensaient faire la passe de 3: «Ils tentaient le tiercé qui n’a jamais existé: Obama 1, Obama 2 et Clinton 3; ils avaient avec eux les médias et les banques; et soudain, patatras, le chef du FBI, qui avait été pourtant été mis en place par Obama (vient de trouver dans les mails d’un ex-élu démocrate pédophile des mails de son ex-femme Uma Abedin, très pote avec Hillary et les Frères musulmans! (….) On sait certes que sa fondation offrait aux grosses boîtes qui avaient des problèmes d’impôts de régler tout ça contre un bon 10%. Mais tout ceci est tellement banal en politique… Il n’empêche que notre merveilleuse Hillary, élue ou pas, sous le coup d’une procédure dite Ricoe, risque tout bonnement un Scud «d’impeachement» et de finir en prison sous les coups de boutoir du diabolique Trump!!» (8) Le monde va –t-il mal ? Il semble que oui ! Pepe escobar faisant preuve de lucidité nous invite à lire Jean Baudrillard pour comprendre ce qui pourrait se passer devant l’anomie du monde tant les anomalies actuelles et les tendances lourdes sont porteuses de danger, même si ont deconstrtruit comme nous le recommande Jean Baudrillard . Ecoutons le: «Nous rêvons d’un événement extraordinaire – Trump gagnant l’élection ? Hillary déclarant WWIII ? Cela nous libérera de la tyrannie du sens et de la contrainte de toujours rechercher l’équivalence entre les effets et les causes.» Trump va-t-il nous sortir un Brexit puissance dix ? Que faudrait-il, en plus de WikiLeaks, pour dégommer la (cash) Machine Clinton ? Hillary va-t-elle gagner et puis déclarer WWIII contre son «axe du mal» Russie / Iran / Syrie ? Est-ce que le Moyen-Orient va exploser totalement ? Le pivot vers l’Asie va-t-il imploser totalement ? La Chine dirigera-t-elle le monde d’ici 2025 ? » (9) « Au milieu de tant d’éléments frénétiques pour tenter d’étayer les ruines de la précaire réalité géopolitique, la tentation est irrésistible de faire un retour à Jean Baudrillard, le grand maître du déconstructionnisme. À la fin des années 1990, à la fin du millénaire, deux ans avant le 9/11 – cet événement germinal de l‘«avant et après» –, Baudrillard avait déjà souligné la façon dont nous vivons dans un dédale de marché noir [trafic caché illégitime]. Maintenant, c’est un paroxysme du marché noir. Les multitudes globalisées sont soumises à un marché noir du travail – par la déréglementation du marché officiel ; un marché noir du chômage ; un marché noir de la spéculation financière ; un marché noir de la misère et de la pauvreté ; un marché noir du sexe –; un marché noir de l’information – comme dans l’espionnage et la guerre des ombres ; un marché noir des armes ; et même un marché noir de la pensée. (…) Le résultat final est que ce qui compte vraiment aujourd’hui, partout, tend surtout à se produire en dehors de tous les circuits officiels, comme dans un marché social noir ».(9) Que va -t-il se passer? Tout est possible on dit que 27 millions d’Américains ont déjà voté avant le rebondissement de l’affaire des mails. C’est donc un acquis pour Hillary Clinton. L’élection va avoir lieu dans la plus grande incertitude juridique. Les Américains découvrent soudain que l’honnêteté et la transparence ne sont pas les points forts d’Hillary Clinton ils pourraient hériter d’un «président-élu» faisant l’objet d’une enquête, voire d’une inculpation, fédérale. S’agissant des musulmans américains, ils seraient 1 million d’électeurs qui voteraient massivement pour Clinton. Ils ne savent pas ce qui les attend! Cependant un autre rebondissement a survenu, cette fois le FBI ferme définitivement le dossier des mails. Que s’est il passé pour que tout change en sens inverse et qu’on redécouvre des vertus à Madame Clinton. Circulez y a rien à voir ! semble nous dire ceux qui manipulent les hommes et que l’on ne connaitra jamais si ce n’est que ce sont vraisemblablement des va-t-en guerre. Ce qui est à peur près sûr c’est que le barycentre de la force est revenu aux partisans d’Hillary Clinton. On l’aura compris , devant ce feuilleton d’élections qui laisseront certainement des traces les citoyens du monde ont devant eux Charybde et Scylla ou pire encore la peste et le choléra. Le résultat est le même. Que nous soyons victimes d’une troisième guerre mondiale, ou d’un climat erratique, un sombre destin se profile pour le monde. La fable de La Fontaine nous enjoint de nous méfier des discours doucereux mais qui cachent une rhétorique guerrière. Dans une célèbre chanson de Leo Ferré Le diable, je me souviens de ces phrases qui n’ont pas pris une ride: « Un jour le diable vient sur terre pour surveiller ses intérêts. Il déclare : Partout sur Terre, il y a des feux illuminant la Terre ça va ! Les gens s’amusent comme des fous comme au dangereux jeu de la guerre, ça va ! » En tant qu’humains nous devons dire que cela ne va pas ! Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Professeur Chems Eddine Chitour Ecole Polytechnique enp-edu.dz Réseau International Partager la publication