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Le retour des frises du Parthénon en Grèce


article paru le 16/2/2010 dans le site Diaspora Grecque Le retour des frises du Parthénon en Grèce "Παρθενώνας" από τον Κώστα Γαβρά-Parthénon, vidéo de Costas GAVRAS Le Parthénon et ses marbres Le Parthénon, le plus grand et le plus impressionnant bâtiment de l’Acropole, a été édifié par Ictinos et Phidias, au 5ème siècle avant J.-C. C’était ‘le siècle d’or de Périclès’, une période pendant laquelle la ville d’Athènes a atteint son plein épanouissement. Au fil du temps, le Parthénon est devenu un symbole mondial éternel de cette civilisation, de l'évolution de la politique, de la philosophie, des arts et des sciences. En effet, ce temple, dédié à la déesse Athéna, n’a jamais cessé de rappeler le prestige de la démocratie d'Athènes et de l’esprit grec classique, qui ont tant influencé la culture occidentale. C’est ce symbolisme unique qui est à la base de l'exigence grecque pour la restitution des Marbres du Parthénon à l’Etat grec et la restauration de l'unité du Parthénon. Les Marbres du Parthénon, également connus sous le nom de ‘Marbres d’Elgin’ sont des antiquités enlevées du site de l’Acropole, il y a 200 ans, par l’Ambassadeur anglais, Lord Elgin, et vendues par la suite au British Museum. Les marbres, entre autre une partie de la frise du Parthénon et de ses métopes, forment une partie indissociable du monument et leur restitution reconstituera l’unité de sa décoration et de sa cohésion architecturale. La restitution des Marbres du Parthénon est une cause à laquelle l’ancienne Ministre de la Culture, Melina Mercouri, a dédié sa carrière, jusqu'à sa mort en 1994. "Παρθενώνας" από τον Κώστα Γαβρά Parthénon, vidéo de Costas GAVRAS: Le retour des frises du Parthénon en Grèce Le 26 décembre 1801 commence le démontage du Parthénon et avec lui le plus important acte de vandalisme commis en temps de paix. Un premier navire, la frégate britannique Mentor, quitte le port grec du Pirée pour Londres avec à son bord de nombreux bas-reliefs enlevés au célèbre temple de l'Acropole... On peut aujourd'hui les contempler sous les voûtes sombres du British Museum. Cinq caryatides se trouvent au Musée d’Athènes et la sixième se trouve parmi les 330 statues, au British Museum Au début du siècle dernier, un peu avant la révolution grecque de 1821 et l’indépendance de la Grèce du joug turc, Lord Elyin, Ambassadeur de Grande Bretagne à Constantinople (l’Istanbul actuelle) a mis à nu le Parthénon. Pour commencer, en 1800, il a envoyé une équipe à Athènes pour étudier les monuments et prendre leurs empreintes afin de pouvoir ensuite décorer sa villa en Ecosse. En cette période-là, la politique internationale a conduit la Turquie à s’allier avec la Grande Bretagne contre la France. Lord Elyin a profité de ses fonctions avec l’aide du sultan, pour s’attribuer une énorme collection de vestiges anciens du centre de la Grèce, des îles grecques, d’Asie Mineure, de tous les endroits où avait fleuri la civilisation grecque. C’est à ce moment-là que son attention fut attirée par les monuments de l’Acropole, mais s’en approcher était très difficile : il fallait pour cela une autorisation. Moyennant quelques cadeaux offerts au sultan, il obtint la permission de dénuder le Parthénon en 1801. Les hommes d’Elyin, pour détacher les sculptures, les ont sciées à l’arrière sans tenir compte du fait qu’elles se trouvaient là depuis 2 250 ans. Pendant 10 ans, ils ont tout démoli et, pendant 10 ans, les Grecs, sous le joug ottoman, voyaient piller leur héritage culturel, sans pouvoir rien faire face à ce grand crime. Quand les frises du Parthénon sont arrivées en Angleterre, cela est devenu un sujet commercial d’échange entre Lord Elyin et le gouvernement britannique. Le parlement britannique a inculpé Lord Elyin de trafiquant d’antiquités et de démolisseur et a voté contre la vente des frises, décidant de les remettre au musée de Grande Bretagne avec 80 voix pour et 30 voix contre. Jusqu’à aujourd’hui, les frises du Parthénon sont une des collections les plus importantes des musées britanniques. Ainsi, les deux derniers siècles, des 25 siècles d’existence du Parthénon, se trouvent dans cette situation. Sur les 97 pierres (zoophares : nom ancien de la frise de l’entablement, chargée autrefois de figures d’animaux) sauvées du Parthénon, 56 se trouvent en Angleterre et 41 à Athènes. Des 64 pierres sauvées (Métopes : intervalle séparant deux groupes de cannelures dans une frise dorique. Panneau sculpté remplissant cet espace), 16 se trouvent en Angleterre et 48 à Athènes. Des 28 frontons sauvés, 19 se trouvent en Angleterre et 9 à Athènes. Souvent, une moitié de sculpture se trouve à Londres et l’autre moitié à Athènes. Ainsi, depuis des années, l’Etat grec, par l’intermédiaire de l’Unesco, a entrepris des démarches auprès du Royaume Uni pour le retour des frises du Parthénon en Grèce.Η κλοπή δεν είναι δυνατόν να αποκτήσει κανένα δικαίωμα.

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