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Des frégates russes armées de missiles Kalibr font route vers la Syrie


Guerre en Syrie/29 février 2020/via Reseau International/Des frégates russes armées de missiles Kalibr font route vers la Syrie Deux frégates russes qui ont participé à l’opération antiterroriste en Syrie par le passé font de nouveau route vers ce pays, sur fond d’aggravation de la situation dans le gouvernorat d’Idlib, a annoncé le porte-parole de la Flotte russe de la mer Noire, Alexeï Roulev. Les frégates russes Amiral Makarov et Amiral Grigorovitch traversent les détroits turcs du Bosphore et des Dardanelles en direction de la Méditerranée, a déclaré vendredi 28 février le porte-parole de la Flotte russe de la mer Noire, Alexeï Roulev. « L’Amiral Makarov et l’Amiral Grigorovitch, dotés d’armes de précision –des systèmes de missiles Kalibr-NK– se dirigent de Sébastopol vers la haute mer en vue de rejoindre le groupe naval de la Marine russe en Méditerranée », a indiqué M.Roulev aux journalistes. Une autre frégate de la flotte de la mer Noire, Amiral Essen, est en mission en Méditerranée depuis décembre, a rappelé le porte-parole. Quelle sera la mission des frégates ? Les navires reviennent dans la région pour intimider les terroristes, a déclaré à Sputnik un ancien commandant de la Flotte de la mer Noire, Viktor Kravtchenko. « Si la tension monte quelque part dans le monde, les navires américains y sont toujours présents. Pourquoi pas nous ? Cela peut être une sorte de mesure de dissuasion. La présence de nos navires est aussi nécessaire pour protéger nos bateaux qui naviguent dans cette région », a expliqué M.Kravchenko. Selon l’ancien commandant de la Flotte russe de la Baltique Vladimir Valouïev, l’arrivée des frégates russes est destinée à assurer l’équilibre des forces. De plus, les frégates peuvent utiliser leurs missiles pour protéger les positions russes en Syrie, d’après l’amiral. Groupe naval russe en Méditerranée Une escadre russe comprenant une quinzaine de navires et bateaux de soutien se trouve en permanence en Méditerranée, selon le service de presse de la Flotte de la mer Noire. Lors de l’opération antiterroriste russe en Syrie, les frégates et les sous-marins diesel-électriques de ce groupe ont plusieurs fois tiré des missiles Kalibr contre les radicaux. La Russie renforce ce groupe naval après l’aggravation de la situation dans la zone de désescalade d’Idlib. Tensions à Idlib Les autorités turques ont annoncé dans la nuit du 27 au 28 février qu’au moins 33 soldats turcs avaient été tués dans des frappes aériennes attribuées par Ankara aux forces gouvernementales syriennes. Les militaires turcs ont ouvert le feu contre les positions de l’armée syrienne. Selon l’agence de presse turque Anadolu, le Président Erdogan a convoqué une réunion extraordinaire du conseil de sécurité après réception des informations sur les pertes de son armée. Douze postes d’observation turcs se trouvent dans la zone de désescalade d’Idlib. Plusieurs d’entre eux ont été englobés dans l’aire contrôlée par l’armée syrienne après le début de son offensive dans cette région. source : https://fr.sputniknews.com/international/202002281043150068-des-fregates-russes-armees-de-missiles-kalibr-font-route-vers-la-syrie/ PARTAGER

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Bombardement des positions des terroristes pro-turcs à Nerab


mardi Bombardement des positions des terroristes pro-turcs à Nerab PRESSTV- Mon Feb 24, 2020 Moyen-Orient L'aviation russo-syrienne a bombardé les positions des terroristes pro-turcs à Nerab dans la province d'Idlib. Quels sont les facteurs dissuasifs qui détruisent les rêves d'Erdogan? Dans la province d’Idlib en Syrie, une attaque de l’armée turque, par terroristes interposés, pour reprendre ses positions à l’armée syrienne, à Nerab, a échoué. Citant l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, vitrine médiatique des insurgés syriens, l’agence de presse Fars News a annoncé que 10 effectifs de l’armée turque avaient été tués ou blessés, lors d’attaques des avions de combat russes et syriens, contre un poste d’observation de l’armée turque dans le village de Kansafra au sud d’Idlib. Plusieurs véhicules blindés de l’armée turque ont été détruits lors de ces attaques qui ont eu lieu après que des forces turques et des terroristes soutenus par Ankara eurent attaqué les positions de l’armée syrienne dans le village de Nerab. Depuis le poste d’observation de Kansafra, l’artillerie turque avait tiré intensément sur les positions des forces syriennes à Nerab, ajoute la source. Il s’agit de la 3ème tentative d’ailleurs échouée des terroristes pro-turcs d’occuper ce village de la province d’Idlib. Des affrontements ont toujours lieu actuellement sur divers axes entre les terroristes soutenus par la Turquie et les forces syriennes qui ont réussi jusqu’à présent à libérer neuf localités à savoir Cheikh Dames, Hantoutin, Rakaya,Tal al-Nar, Kafar Sijnah, Cheikh Moustafa, al-Naqir, Soutouh al Deir et Arinba. L’aviation syro-russe a bombardé à plus de 120 reprises ce lundi matin les positions des terroristes. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a averti qu’une guerre en bonne et due forme éclaterait entre Ankara et Damas, au cas où les forces syriennes ne revenaient pas avant la fin de la semaine aux lignes précédentes. La guerre d’Ankara en Syrie : bluff ou réalité ? La guerre d’Ankara en Syrie : bluff ou réalité ? undefined À ce sujet, l’agence de presse Tasnim affirme n’avoir constaté aucun signe d’entente entre les deux parties, surtout que la Russie ne tolère pas, elle non plus, que les Turques puissent jouer à jamais leur carte d’Idlib. Les jours à venir nous diront si Erdogan aura été à la hauteur des menaces qu’il ne cesse de brandir contre Assad. Ce qui est sûr est que les revendications d’Ankara ne sont absolument pas compatibles avec la réalité des circonstances sur le terrain. Les Turcs, désenchantés à Idlib ! Les évolutions en cours montrent que la Turquie se trouve face à une situation imprévisible sur le terrain. L’équipe politico-sécuritaire d’Erdogan s’attendait à ce que la question de la présence des terroristes extrémistes à Idlib dans le Nord-Ouest syrien reste pour l’heure irrésolue. En effet, les Turcs ne croyaient pas que les parties impliquées dans le processus d’Astana veuillent avoir affaire aux terroristes à Idlib, avant que le Comité constitutionnel n’ait complètement terminé ses activités dans le sens du processus politique de la crise en Syrie. Or, il s’est avéré que la Russie, l’Iran et la Syrie ne partagent pas cet avis. Tout au contraire, ils sont persuadés que le processus de rédaction de la Constitution syrienne passe par la reconquête d’Idlib. Le bluff d’Erdogan et le facteur russe Il serait utile d’ajouter qu’en ce qui concerne les trois importantes opérations que l’armée turque a menées jusqu’à aujourd’hui sur le territoire syrien, nombreux étaient des analystes politiques à estimer que les menaces de guerre d’Erdogan n’étaient qu’un bluff politique. Mais en parlant des menaces de guerre anti-syriennes auxquelles s’est livré aujourd’hui président turc, il faudrait dire que la façon dont Moscou va se comporter envers les agissements militaires turcs en Syrie est un facteur hyper-important. Idlib: le Idlib: le "S-300+" activé! La DCA intégrée syro-russe opérationnelle, un feu d'artifice "géant" attend OTAN/Israël/US. Rappelons que l’aviation turque n’a pas libre champ dans le ciel syrien. Pire encore, la Turquie devrait craindre de se faire frapper par les Russes de façon indirecte. Pour affaiblir la Turquie et empêcher les forces turques de frapper la Syrie, la Russie n’aura pas besoin de viser directement l’armée turque, quitte à sacrifier totalement ses liens avec Ankara. Par contre, la Russie pourra jouer à la fois deux cartes gagnantes : – mener de lourdes attaques aériennes contre les insurgés syriens et les groupes terroristes se trouvant à Idlib ; – favoriser l’exode d’au moins deux millions d’habitants d’Idlib vers la Turquie. Mais le facteur russe n’est pas le seul facteur dissuasif auquel est confrontée l’armée turque : c’est fort possible qu’une unité des forces du Hezbollah libanais, ayant déjà l’expérience de combat contre les terroristes sur le territoire syrien, soit transférée à Idlib, pour aider l’armée syrienne.