05 juillet 2017 Réseau International
La Corée du Nord a choisi le 04 juillet, le jour de la fête nationale des États-Unis, pour procéder à un nouvel essai balistique en Mer du Japon. Il s’agirait d’un nouveau type de missile non identifié.
Décidément, Pyongyang a tenu sa promesse de procéder aussi régulièrement que possible à des essais de vecteurs balistiques ainsi que des missiles de croisière, bravant ouvertement le régime interminable de sanctions internationales, la guerre économique et financière imposée à son encontre par Washington ainsi que ses habituelles menaces de guerre nucléaire.
Peu de temps avant ce nouvel essai balistique, Pyongyang a demandé l’extradition de l’ex-présidente de la Corée du Sud, destituée et emprisonnée pour des affaires de méga-corruption dans son pays mais qui est impliquée dans un énième complot visant à décapiter le régime Nord-Coréen pour venger son père, un dictateur corrompu ayant été visé vers la fin des années 70 par une opération de neutralisation menée par des Commandos du Nord à Séoul et en Birmanie.
Cet essai intervient également après l’échec d’un lanceur spatial chinois de dernière génération (Longue Marche 5) et le durcissement des déclarations chinoises suite à une série de provocations US en Mer de Chine orientale et la vente d’armes US à Taïwan, que Pékin considère comme une simple province chinoise.